Le peuple arménien traverse une grande épreuve, la plus dure sans doute depuis un siècle. Confrontée à la
supériorité militaire disproportionnée d’une coalition turco-azérie et de mercenaires islamistes, coupée de toute
possibilité de réapprovisionnement en armements, l’armée arménienne a mené un combat héroïque pendant
44 jours. Sous l’œil indifférent de la « communauté internationale », une démocratie vivante, l’Artsakh, a été
vaincue par une dictature pétrolière corrompue, soutenue par la deuxième armée de l’Otan, dont le chef jurait
publiquement de continuer l’entreprise d’extermination entamée il y a 105 ans par ses ancêtres. Les objectifs
génocidaires des agresseurs n’ont pas été atteints, mais l’Artsakh est blessé dans sa chair, gravement amputé.
Que faire ? D’abord et avant tout resserrer les rangs, conserver l’unité, ne pas se laisser abattre. Nous vivons
un drame, mais notre peuple, qui a vu pire, s’est toujours relevé. Il le fera, cette fois encore. Et si nous avons
des ennemis qui veulent nous rayer de la carte, nous
avons aussi des amis autour de nous.
Face à l’agression turco-azérie, un énorme élan de solidarité est né.
Ensemble, avec nos amis, préparons l’avenir sans perdre un moment.
>Ensemble, sans se laisser abattre, nous allons nous atteler aux tâches qui nous incombent : aide aux
réfugiés de la guerre, reconstruction des écoles, des habitations et des infrastructures détruites ou
endommagées, renforcement des villages frontaliers. En libérant l’Artsakh et l’Arménie de ces tâches nous l
leur donnerons la possibilité de mieux faire face à leurs autres obligations et celles-ci sont légion.
Le Phonéthon va débuter dans quelques jours. N’attendez pas que nos bénévoles vous appellent. Les
restrictions dues au Covid nous imposent d’opérer avec un nombre très réduit de bénévoles. Envoyez votre
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