Le Primat du Diocèse de Shirag (en Armenie) Mgr. Michael
Atchabahian, est inquiet, comme tout Arménien, des agitations dans le pays, sous le choc de l'après-guerre dont les séquelles,
pertes humaines et territoriales marqueront les esprits
de toute la nation.
Le Primat estime les mouvements de contestation légitimes
dans les rues d'Erevan et condamne le gouvernement pour
avoir signé le malheureux cessez le feu du 10 novembre.
Depuis vingt ans aucune réquisition n'était dressée , par le
clergé, contre les gouvernements successifs corrompus dont
les généraux volaient même la ration des soldats.
Tout en désapprouvant l'actuel pouvoir , il cherche à disculper
les anciens, proclamant que tout le monde était coupable mais
Nigol Pachinian davantage qui a "menti" au peuple. (les dirigeants
des régimes anterieurs des oligarques étaient-ils transparents
dans les affaires publiques et leurs "affaires" personnelles?,note du rédacteur)
"Nous pouvons endurer la défaite mais il est impossible de
résister aux mensonges du gouvernement. Il doit donc démissionner" dit-il.
Un autre Primat, au Canada, avant même la signature du cessez
le feu, diffusait, en cercles privés ,des messages contre le gouvernement et leurs echos arrivaient jusqu'en Arménie, pendant que les batailles faisaient rage.
Ces ecclesiastiques représentent un danger pour l'opinion
publique mais également pour notre Histoire. Dans leur
raisonnement, notre héros national, le commandant de la
bataille d'Avarayr en l'an 451, Vartan Mamigonian, proclamé
Saint par l'Eglise doit être désacralisé car il avait également
perdu une bataille.
Dans la formation des prêtres il faut approfondir l'étude des
Evangiles car elle presente des lacunes. Force est de constater
qu'un des messages de Jesus (Luc 20.25) n'était pas inclus dans leur programme :
"Il faut rendre à Cesar ce qui est à Cesar et à Dieu ce qui est à
Dieu"
sources :168.am , 16novembre 2020
Armdaily, 18 novembre 2020.
Zaven Gudsuz
zaven471@hotmail.com
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