Vous avez dit "boycott" , président Erdogan ?
D'abord : les loukoums (dommage c'est bon) , les Döner (la viande agglomérée qui tourne) le soudjoukh (saucisse séchée), le pasterma (viande séchée) , le tarama (oeufs de poisson), dolma (feuilles de vigne farcies), sarma (chou farci), beurek (feuilletés à la viande ou au fromage), ayran/ yoghourt, vestes en cuir, tapis, tout cela "made in Turkey", puis les sites touristiques : le Bosphore , Istanbul/Constantinople , Sainte Sophie / mosquée ,Dolma Baghtché, les tgv fabriqués par des ouvriers turcs en Allemagne et livrés par Siemens , Konia et ses derviches tourneurs, Kayseri (où vous prononciez ce discours) et beaucoup d'autres produits , voilà tout ce que les Français peuvent boycotter, président Erodgan .
Cela ne va pas arranger votre gendre ministre des Finances, président Erdogan .
Les tensions entre la Turquie et la France font chuter la livre turque déjà frappée par la crise économique, au plus bas.
La livre turque a atteint plus bas historique . Le dollar a atteint 8,0650 livres et l'euro 9,53 livres.
En baisse de 26 % face au dollar en 2020, la devise turque fait la deuxième plus forte baisse derrière le real brésilien (-28,5 %), et devant le peso argentin (-23,4 %) .
La livre turque est donc la devise la moins chère au monde devant le rand sud-africain selon le classement établi par Deutsche Bank . Son niveau catastrophique n'est pas pour autant suffisant pour inciter les marchés à parier sur un rebond .
correspondance d'Istanbul / Constantinople
photo : Par Адміністрація Президента України, CC BY 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=78111729
