Des frappes azerbaïdjanaises ont encore visé la capitale de l'Artsakh, Stepanakert, dont la majorité des habitants ont fui (vers d'autres lieux, dans la famille etc..) depuis le début de l'agression de l'armée azerbaïdjanaise le 27 septembre 2020.
Ces frappes meurtrières ont été suivies dans la nuit de vendredi à samedi, de frappes par les forces d'auto-défense de la république d'Artsakh, sur Gandja (la 2ème ville d'Azerbaïdjan) et une autre partie de la cité, puis un tir visant la ville voisine de Mingecevir.
Ces bombardements & les combats sur la ligne de front, témoignent de l'impuissance, depuis trois semaines de la communauté internationale pour rétablir un cessez-le-feu respecté.
Depuis une semaine, un accord de trêve humanitaire négocié sous l'égide de Sergueï Lavrov , ministre des Affaires étrangères de Russie, n'a été appliqué que partiellement.
Le chef du Pentagone Mark Esper et la ministre française des Armées, Florence Parly ont réinsisté vendredi soir de la nécessité d'arrêter les hostilités, ce qui ne les engage à rien & à peu ou pas d'effet sur les belligérants.
Des informations , non confirmées, font état de l'envoi d'avions militaires de la Russie vers l'Arménie & du déploiement de missiles visant à interdire le ciel de la République d'Artsakh aux drones de l'armée azerbaïdjanaise.
sources : journalistes de l'AFP présents dans Stepanakert,
photo : domaine public
