Artsakh (Nagorny/Haut Karabagh) à travers la Presse
NEWS, 23/10/2020
«Un danger de nettoyage ethnique», alerte le représentant du Haut-Karabakh en France
Par Harold Hyman –
Mis à jour le 23/10/2020 à 12:36 Publié le 23/10/2020 à 11:43
La guerre au Haut-Karabakh fait rage depuis la fin septembre. Cette région est enclavée entre deux États souverains, l’Arménie et l’Azerbaïdjan, mais sa population actuelle est arménienne de culture et d’affect. Elle est en guerre avec l’armée azerbaïdjanaise, et l’armée arménienne lui est venue en aide, naturellement. Harold Hyman s’est entretenu avec Monsieur Hovhannès Guévorkian, Représentant du Haut-Karabakh en France. Ce professeur de géopolitique parle de l’Artsakh, le nom ancien de cette région.
Combien de morts de votre côté dans cette guerre ? Combien de réfugiés ?
Le rapport du Défenseur artsakhiote des Droits de l’Homme fait état des dizaines de civils tués et des centaines de blessés. Ce qui est surtout à souligner c’est le véritable danger de nettoyage ethnique qui est en train de se produire en Artsakh. Sur une population totale de 150.000 personnes 70.000 ont fui précipitamment pour trouver refuge en Arménie voisine, sans même avoir eu le temps de prendre le strict nécessaire avec eux. Ceux qui sont restés se défendent sous des frappes aériennes intenses. Le rapport d’Amnesty International fait état de l’usage par l’Azerbaïdjan de bombes à sous-munitions, interdites par les conventions internationales, qui lorsqu’elles ne tuent pas, infligent de très graves blessures.
Les autorités de l’Azerbaïdjan assurent qu’ils n’ont rien à gagner à vous attaquer. Tout va bien là-bas, pourquoi tout chambouler. Que répondez-vous ? Et le Haut-Karabakh aurait-il pu attaquer de lui-même, pour provoquer une internationalisation du conflit et desserrer l’étau azerbaïdjanais ?
Je préférerais ne pas commenter les dires du pouvoir azerbaidjanais. L’Azerbaïdjan prétend ne pas employer des mercenaires djihadistes dans ses forces armées, alors que les rapports des services compétents de plusieurs Etats n’en laissent aucun doute. Il prétend ne pas être l’initiateur de cette agression, alors que ces mêmes rapports internationaux prouvent le contraire. Il s’agit d’un pouvoir qui affirme n’avoir aucun problème avec la question des droits de l’Homme alors que toutes les organisations internationales font état de très graves violations en la matière. Ce pouvoir est « réélu » depuis des décennies sur fond de fraudes constatées par de très nombreux observateurs. Quel crédit accordez-vous à la parole de cette autocratie ? Chacun est libre bien sûr dans ses choix de confiance, mais une simple étude des potentiels démographiques et militaires des parties et de la situation actuelle suffirait à un profane à comprendre à qui profite cette agression.
Avec seulement 150 000 habitants, et une aide limitée de la part de la République d’Arménie, les citoyens du Haut-Karabakh sont face à un adversaire incomparablement supérieur, l’armée de l’Azerbaïdjan. Quels sont vos buts stratégiques, qu’est-ce qui serait une campagne militaire réussie ? L’arrêt des combats ?
Vous répondez en partie à votre question précédente. Quant à notre stratégie, elle a toujours consisté à défendre la sécurité de notre peuple. Tout ce que nous avons fait pendant près de 30 ans à ce jour, répond en réalité à cet impératif. L’acte même de l’indépendance, la guerre de 1991-1994 qui s’en est suivie, la sécurisation de nos frontières, la construction d’un Etat, la formation d’une armée de Défense ont été pensés pour la sécurité et la survie du peuple du Haut-Karabagh. Donc, si nous réussissons à nous défendre contre cette nouvelle agression aussi, nous aurons réussi la campagne militaire. Cependant, l’arrêt des combats ne signifie rien en soi s’il n’est pas suivi d’un changement radical de l’attitude de l’Azerbaïdjan à l’égard du Haut-Karabakh : chasser les Arméniens de leur pays et les supprimer comme entité collective. La vraie victoire pour les Artsakhiotes comme pour les Azerbaïdjanais, ce sera l’avènement d’une démocratie que l’Azerbaïdjan n’a jamais connue et la paix retrouvée sur les bases d’une reconnaissance mutuelle.
Parlons de l’Arménie, cette République amie de la France : la relation bilatérale franco-arménienne va-t-elle sauver le Haut-Karabakh ?
J’espère que ce ne sont pas les relations d’amitié qui vont sauver le Haut-Karabagh. J’espère aussi que chaque Etat porte la responsabilité du jugement de la situation, du nettoyage ethnique annoncé qui se déroule au Haut-Karabakh à l’aide de mercenaires djihadistes. Et je suis convaincu que chaque Etat membre de la communauté des nations, grand ami ou non des Arméniens, a sa part de responsabilité dans la prévention des crimes de guerre. De la même façon, au-delà de la responsabilité des Etats, chacun d’entre nous, a sa part de responsabilité pour dénoncer des tragédies collectives comme celle qui se joue au Haut-Karabagh en ce moment.
La Russie de Vladimir Poutine, et la Turquie de Recep Tayyip Erdogan, sont-ils les vrais décideurs finaux dans cette guerre ?
La Russie reste le pays le plus influent dans notre région. Le président turc souhaite manifestement y renforcer l’influence de son pays à l’aide l’Azerbaïdjan. Néanmoins, on ne peut déresponsabiliser l’Azerbaïdjan dans le déclenchement de l’agression actuelle. L’Azerbaïdjan peut l’arrêter s’il en décide ainsi. Par ailleurs, je ne minimiserais pas la résistance, aussi modeste soit-elle, du Haut-Karabakh qui n’a pas permis jusqu’à présent de percée majeure de sa ligne de défense. Il s’agit de jeunes conscrits d'une armée populaire, et non des mercenaires ou professionnels de la guerre. Ce sont des jeunes gens qui ont mis volontairement en parenthèse leur vie, leurs études, leur avenir, pour défendre leurs familles et leurs maisons.
Enfin, aussi bien les Etats-Unis d’Amérique que la France, tous deux coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE, que l’Union européenne dans son ensemble en tant que structure qui a mis en place des partenariats avec les pays de la région, tout comme d’autres membres de la communauté internationale, sont également légitimes à prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à cette guerre et à ses conséquences potentiellement dramatiques pour la sécurité de l’Europe.
Un dernier point : le peuple du Haut-Karabakh reçoit-il l’attention et l’aide internationale à la hauteur de son malheur actuel ?
Non, bien sûr. Car il s’agit d’un réel danger d’extermination physique. La communauté internationale a appelé les parties en conflit à arrêter les opérations militaires. Manifestement ces déclarations ne suffisent pas puisque la guerre continue dans mon pays. Et du reste, ces appels auraient dû cibler la seule partie qui a enclenché et qui perpétue la guerre : l’Azerbaïdjan.
Depuis 30 ans, le Haut-Karabakh est habitué à exister sans aide extérieure. Nous avons construit un Etat, des institutions démocratiques, nous avons géré des crises majeures et nous résistons, avec l’aide de l’Arménie, à l’agression actuelle aussi.
Le Haut-Karabakh est un oublié de la communauté internationale et il semblerait qu’il l’est aujourd’hui aussi, hélas. La communauté internationale semble ignorer qu’elle devrait elle aussi s’inquiéter et réagir devant les crimes de guerre de l’Azerbaïdjan, l’expansion agressive de la Turquie et l’ancrage de mercenaires djihadistes qui se déroulent aux portes de l’Europe. Je reste, néanmoins, convaincu que nous nous en sortirons. Nous nous en sortirons comme nous l’avons fait jusqu’à présent, grâce à notre force de cohésion, notre capacité d’organisation, notre sens de responsabilité devant nos générations futures.
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Site Atlantico, 22/10/2020
(voir la pièce jointe)
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https://www.liberation.fr/ planete/2020/10/23/haut- karabakh-la-situation-semble- un-peu-echapper-a-moscou_ 1803264
Libération, 23/10/2020
Haut-Karabakh : «La situation semble un peu échapper à Moscou»
Par Eva Moysan — 23 octobre 2020 à 19:15
L'ancien ministre géorgien Thorniké Gordadzé, désormais enseignant à Sciences-Po, décrypte les enjeux diplomatiques autour du conflit qui oppose l'Arménie et l'Azerbaïdjan dans le Haut-Karabakh.
- Haut-Karabakh : «La situation semble un peu échapper à Moscou»
Le conflit se poursuit dans le Haut-Karabakh entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, et aucune solution d’apaisement ne se profile. Pire, les déclarations du Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, mercredi, font craindre un enlisement. Il a dit exclure toute solution diplomatique et a exhorté ses concitoyens à prendre les armes pour aller au front. De son côté, le président Aliyev appuie à fond sur la rhétorique nationaliste et guerrière, martelant que «le Karabakh, c’est l’Azerbaïdjan». Thorniké Gordadzé, ancien ministre géorgien chargé de l’intégration européenne, enseignant à Sciences-Po, analyse les développements de la crise au Haut-Karabakh de ces derniers jours.
Les récentes déclarations de Nikol Pachinian signifient-elles que toute situation diplomatique est vouée à l’échec ?
Il ne faut pas prendre ses déclarations pour une vérité absolue. Les deux camps affichent des positions très dures mais ça fait partie de leur stratégie de négociations en parallèle des combats. L’Arménie et l’Azerbaïdjan disent qu’ils sont prêts à négocier mais en réalité les conditions que chacun énonce sont inacceptables pour l’autre.
Comment se fait-il que Moscou ne parvienne pas à mettre en place une médiation efficace ?
Pendant trente ans, la Russie a laissé traîner ces tensions car c’était dans son intérêt. Grâce à sa position de médiatrice, elle se rendait indispensable aux deux parties. A présent, la situation semble un peu échapper à Moscou. D’une part, l’Arménie est son alliée historique [les deux pays sont liés par un accord de défense, ndlr]. Mais Vladimir Poutine ne porte pas Nikol Pachinian dans son cœur. S’il a laissé faire la révolution populaire qui l’a porté au pouvoir en 2018, il continue d’aider l’opposition au Premier ministre Pachinian. Car Poutine voit d’un très mauvais œil ce militant anticorruption et favorable à la démocratie. De l’autre côté, la Russie n’a pas de prétexte pour s’attaquer à l’Azerbaïdjan. Et depuis que cette ancienne république soviétique a renforcé son armée grâce à l’argent du pétrole, ce n’est plus un pays que Moscou peut punir facilement. De plus, les dirigeants azerbaïdjanais entretiennent de bonnes relations avec le Kremlin, même si leur grand allié c’est bien sûr la Turquie. En n’intervenant pas directement, Poutine cherche à donner une bonne leçon aux Arméniens qui ont choisi Pachinian. Ils doivent comprendre qu’en le propulsant à la tête de leur pays, ils s’éloignent de la protection de la Russie.
Ce vendredi, les deux ministres des Affaires étrangères arméniens et azerbaïdjanais sont reçus par le chef de la diplomatie américaine. Quel rôle peuvent jouer les Etats-Unis dans cette crise ?
L’administration Trump veut un résultat rapide avant l’élection présidentielle. En effet, le Président courtise le vote de la communauté arménienne. Ils sont environ un million en Californie. Trump a ainsi fait plusieurs clins d’œil à ces électeurs, déclarant par exemple «J’adore les Arméniens !» et vantant leur sens du commerce. Donc Mike Pompeo va essayer d’obtenir un résultat, même provisoire, avant le 3 novembre. Mais ça m’étonnerait qu’il réussisse.
Eva Moysan
_________________________________________ Nouvel Hay, 24/10/2020 https://www.nouvelhay.com/ 2020/10/quo-vadis-ou-vas-tu- erdogan/ Quo vadis (où vas-tu) Erdogan ?
Le 24/10/2020 | Par Raffi
Le but de la guerre menée par les experts d’Ankara qui appuient l'armée de l'Azerbaïdjan avec l'aide des djihadistes importés de Syrie , est le contrôle par l'Azerbaïdjan du Zanquézour , une province arménienne de la région du Siounik, qui offrirait, à travers l’enclave du Nakhitchevan (terre arménienne occupée par l'Azerbaïdjan et où l'armée de l'Azerbaïdjan a détruit des milliers de Croix de pierre / Khatchkars), une voie terrestre entre la Turquie et la mer Caspienne.
Ce projet est écrit dans le traité russo-turc de 1921 qui détermine les limites des deux districts autonomes de l’époque, le Nakhitchevan et le Nagorny/Haut-Karabagh.
Cette occupation territoriael ne serait acceptée ni par l’Iran ni par la Russie.
Mais comme le sait la Turquie , depuis l'envahissement du Nord de Chypre , ce qui compte ,en ces temps d’affaiblissement des règles multilatérales, c'est le fait accompli.
R.T. Erdogan lance des initiatives et se dit c'est toujours ça de gagné ,comme dans le nord de la Syrie ou à Tripoli, en Libye.
Pendant ce temps les Etats-Unis suspendent tous les services de visa américains dans tous les consulats de Turquie , pour " des raisons de menace terroriste" , et conseillent à leurs ressortissants de fier "profil bas" .
Correspondance d'Istanbul / Constantinople
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Jens Stoltenberg confronte l’OTAN à son « problème turc »
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L’Orient le Jour (Liban) / le 24 octobre 2020
En Turquie, la communauté arménienne « étouffe » sous la haine
Ankara, qui soutient activement Bakou dans le Haut-Karabakh, alimente la propagande contre Erevan.
OLJ / le 24 octobre 2020 à 00h00
Silva Ozyerli, une Arménienne originaire de Diyarbakir, dans le sud-est du pays et qui réside en Turquie, montre des photos de famille le 19 octobre 2020 à Istanbul. Ozan Kose/AFP
Ils ont beau avoir adopté un profil bas depuis le début des combats dans le Haut-Karabakh, des membres de la petite communauté arménienne de Turquie se sentent sous pression du fait du soutien inconditionnel d’Ankara à l’Azerbaïdjan face à l’Arménie dans ce conflit. Depuis le début des affrontements le 27 septembre, l’Arménie et les Arméniens en général sont en effet visés par un discours de haine par de nombreux politiciens et des médias turcs.
« Les Arméniens autour de moi sont dévastés d’entendre depuis une dizaine de jours “Les Arméniens sont ceci, les Arméniens sont cela”. En fait, nous étouffons. Lentement, jour par jour, heure par heure. Nous étouffons sous votre haine », a écrit Delal Dink le 8 octobre dernier dans Agos, l’hebdomadaire de la communauté arménienne de Turquie. Les mots de la fille de Hrant Dink, journaliste arménien assassiné en 2007 à Istanbul, traduisent le climat d’inquiétude et de pression au sein de la communauté arménienne du pays depuis le début des hostilités dans le Haut-Karabakh entre les séparatistes appuyés par l’Arménie et l’Azerbaïdjan.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a à plusieurs reprises qualifié l’Arménie d’« État voyou », tandis que les chaînes turques évoquent de supposés « crimes de guerre » commis par les Arméniens. Des convois de voitures brandissant des drapeaux d’Azerbaïdjan, klaxonnant à tout-va et lançant des slogans de haine, ont fait le tour des quartiers d’Istanbul connus pour être historiquement peuplés d’Arméniens.
« Je n’allume pas la télé »
Pour de nombreux membres de la communauté, descendante des survivants du génocide arménien de 1915 et comptant aujourd’hui environ 60 000 membres vivant essentiellement à Istanbul, ces comportements ravivent leur malaise. « Je n’allume jamais la télé chez moi, mais je vois le discours de haine et la diabolisation des Arméniens qui y est propagé lorsque j’entre dans un magasin où les gens regardent les infos », raconte Silva Ozyerli, une Arménienne originaire de Diyarbakir, dans le sud-est du pays, et vivant à Istanbul. « Les médias et la rhétorique de l’État font de nous des “ennemis”. Je me sens prise en otage », ajoute-t-elle.
La vague de démocratisation du début des années 2000 en Turquie avait pourtant quelque peu amélioré le quotidien de la communauté arménienne, qui avait été, dans le passé, victime de nombreuses attaques et discriminations. Pour Yetvart Danzikyan, le rédacteur en chef d’Agos, la situation est aujourd’hui « pire que dans les années 1990 ». « Les chaînes télévisées et les officiels répètent sans cesse à quel point l’Arménie est un pays “terroriste”. L’Arménie est ensuite remplacée par les Arméniens dans les discours.
Cela met naturellement les Arméniens de Turquie sous tension. On ne sait pas ce qui peut nous arriver dans la rue », s’alarme-t-il.
« Traître »
Lorsque des affrontements mineurs avaient eu lieu en juillet entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, suivis d’une accalmie qui a précédé les combats en cours, trois migrants d’Arménie avaient été attaqués et blessés par des inconnus à Istanbul, avait rapporté le journal Agos. « La montée d’un discours nationaliste est épuisante pour la communauté arménienne qui se sent asphyxiée et acculée », ajoute M. Danzikyan.
Dans ce climat tendu, des appels pour la paix au Nagorny-Karabakh deviennent inaudibles ou, pire, assimilés à une trahison. Garo Paylan, député arménien d’opposition du parti prokurde HDP, a été accusé d’être « un traître » par des groupes nationalistes pour avoir appelé la Turquie à « ne pas mettre de l’huile sur le feu » dans le conflit. « J’ai seulement dit qu’il n’y aurait pas de gagnants dans cette guerre. Être contre la guerre a suffi pour que je sois désigné comme cible », affirme-t-il.
Avant d’être assassiné en 2007 devant les locaux d’Agos, Hrant Dink s’était dit « craintif tel un pigeon » face aux menaces qu’il recevait. « Nous vivons aujourd’hui craintifs tels des pigeons », confie M. Paylan en écho aux mots de Hrant Dink. Pour le député, le climat de haine qui serait « attisé par le gouvernement » risque de provoquer des « crimes de haine ». « Nous avons perdu Hrant Dink dans une atmosphère similaire, prévient-il. Seuls un climat de paix et la fin des discours de haine peuvent assurer la sécurité de tous. »
Fulya OZERKAN et Burcin GERCEK/AFP
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Liberté Politique, “Conflit du H-K, comprendre pourquoi”, 21/10/2020
http://www.libertepolitique. com/Actualite/Decryptage/ Conflit-du-Haut-Karabakh- comprendre-pourquoi
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Agoravox, “Caucase le comportement génocidaire et agressif de la Turquie”
https://www.agoravox.fr/
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Human Right Watch, “Azerbaïdjan : recours à des armes à sous-munitions au Haut-Karabakh”
https://www.hrw.org/fr/news/ 2020/10/23/azerbaidjan- recours-des-armes-sous- munitions-au-haut-karabakh
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NPR - National Public Radio (Etats-Unis), The US can’t afford to ignore the N-K conflict
https://www.npr.org/2020/10/ 24/927219056/opinion-the-u-s- cant-afford-to-ignore-the- nagorno-karabakh-conflict?t= 1603551898792
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