L'Arménie & l'Artsakh sont menacés par leurs voisins l'Azerbaïdjan, & la Turquie dont le gouvernement des "Jeunes Turcs" utilisant l'Organisation Spéciale (Teshkilat i Mahsusa , en turc), a perpetré le génocide des Arméniens.
Israel aussi est menacé par certains de ses voisins . Mais Israel a réussi a développer son arme nucléaire et dissuader ainsi toute velléité de répétition de la Shoah.
On a vu que la France a secrètement aidé à la constitution de l'arsenal nuclaire d'Israel (2 premiers articles de "Comme l'Arménie…)
En 1961, le général de Gaulle fait cesser l'aide française concernant l’usine de séparation du plutonium, mais terminer la construction du réacteur de Dimona.
Plutonium
photo : domaine public
Fournisseur ,avec le monopole, de la technologie atomique, la France s'inquiète des intentions israéliennes et de la possible révélation du secret qui risque d'endommager une position déjà difficile (luttes indépendantistes dans ses colonies, par ex. l'Algérie). Le général de Gaulle demande aux dirigeants israéliens de confirmer publiquement l'existence du site nucléaire ,en échange de la fourniture de matériaux et technologies complémentaires. Le Premier ministre David Ben Gourion en 1960 s'exécute en précisant que le réacteur sera utilisé à des fins exclusivement civiles. En fait, c'est loin d'être le cas, vu les objectifs du programme.
La Grande Bretagne & Israel (années 1950 et 1960)
Des documents top secret britanniques montrent que la Grande-Bretagne a effectué des centaines de livraisons secrètes de matériaux contrôlés, en direction d'Israël dans les années 1950 et 1960 :des échantillons d'uranium 235 en 1959, du plutonium en 1966, aet du lithium-6 hautement enrichi, utilisé pour accélérer les réactions de fission et servir de carburant aux bombes à hydrogène, et aussi 20 tonnes d'eau lourde pour le démarrage de la centrale de Dimona. Les transactions sont faites par une compagnie norvégienne Noratom, avec une commission de 2 %.
Questionnés par l'AIEA,(Agence Internationale de l'Energie Atomique ) les officiels britanniques maintiennent qu'ils ne connaissaient pas la destination finale des produits.
Un officier du renseignement britannique qui enquête sur le « deal », à l'époque, onfirme qu'il s'agit bien d'une vente à Israël et que la société norvégienne n'est qu'une couverture société-écran . Le ministère des affaires étrangères britannique reconnait en 2006 qu'il connaissait l'intention norvégienne de revendre l'eau lourde à Israel dès 1961 dans une déclaration publique.
sources : wikipedia , BBC Newsnight
Demain : les USA & Israel