1 Nouvel Hay Magazine

C’est l’anniversaire de naissance de Missak Manouchian (chef de l’Affiche rouge)

 

Missak Manouchian

 

 

 

Manouchian portrait crop.jpg
Missak Manouchian dans les années trente.

 

Fonctions
Directeur
Union populaire franco-arménienne (d)
Rédacteur en chef
Zangou
Secrétaire (d)
Section française du Comité de secours pour l'Arménie
Rédacteur en chef
Tchank
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Միսաք ՄանուշեանVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
arménien : 
Միսաք Մանուշեան
Surnom
Georges
(nom de guerre)
Nationalité
Activités
Conjointe
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Membre de
Conflit
Lieu de détention
Distinctions
Tombe de Missak et Mélinée Manouchian.jpg
Vue de la sépulture.

 

 

Missak, dit Michel[n 1], Manouchian[n 2], né le à Hısn-ı Mansur dans l'Empire ottoman, mort fusillé à trente-sept ans au fort du Mont-Valérien le , est un poète[1] arménien et immigré résistant.

Rescapé du génocide arménien et formé au métier de menuisier, il se réfugie en 1925 en France, pays de « préférence »[2] qu'adoptera sa veuve. Ouvrier tourneur autodidacte, il s'engage à la suite de la crise du 6 février 1934 dans le militantisme antifasciste qu'anime le mouvement communiste, et devient en un cadre du Komintern en prenant la direction du journal Zangou, publié par la section française du HOC, Comité de secours pour l'Arménie, puis de l'Union populaire franco-arménienne, relais successifs du syndicat de la Main-d'œuvre immigrée auprès des ouvriers arméniens.

Il entre dans la Résistance en 1941, à la rupture du Pacte germano-soviétique, et est versé en février 1943 dans les FTP-MOI de la région parisienne. Alors que les arrestations se multiplient, il est choisi en pour en être le commissaire militaire et est arrêté trois mois plus tard. Figure d'une résistance armée contraire à l'attentisme[3] prôné par certains, il meurt « en soldat régulier de l’Armée française de la Libération »[4] avec vingt-deux de ses camarades de l'Affiche rouge, « étrangers et nos frères pourtant »[2].

« La vie n’est pas dans le temps, mais dans l’usage. »

— M. Manouchian.