C’est l’anniversaire de naissance de Missak Manouchian (chef de l’Affiche rouge)
Directeur Union populaire franco-arménienne (d) |
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Rédacteur en chef Zangou |
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Secrétaire (d) Section française du Comité de secours pour l'Arménie |
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Rédacteur en chef Tchank |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom dans la langue maternelle |
Միսաք Մանուշեան
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Nom de naissance | |
Surnom |
Georges
(nom de guerre) |
Nationalité | |
Activités |
Poète, journaliste, syndicaliste, résistant, homme politique
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Conjointe |
Mélinée Manouchian (depuis )
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A travaillé pour | |
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Parti politique |
Parti communiste français (depuis )
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Membre de |
Section française du Comité de secours pour l'Arménie (–
Union populaire franco-arménienne (d) (– FTP-MOI de la région parisienne () |
Conflit | |
Lieu de détention | |
Distinctions |
Missak, dit Michel[n 1], Manouchian[n 2], né le à Hısn-ı Mansur dans l'Empire ottoman, mort fusillé à trente-sept ans au fort du Mont-Valérien le , est un poète[1] arménien et immigré résistant.
Rescapé du génocide arménien et formé au métier de menuisier, il se réfugie en 1925 en France, pays de « préférence »[2] qu'adoptera sa veuve. Ouvrier tourneur autodidacte, il s'engage à la suite de la crise du 6 février 1934 dans le militantisme antifasciste qu'anime le mouvement communiste, et devient en un cadre du Komintern en prenant la direction du journal Zangou, publié par la section française du HOC, Comité de secours pour l'Arménie, puis de l'Union populaire franco-arménienne, relais successifs du syndicat de la Main-d'œuvre immigrée auprès des ouvriers arméniens.
Il entre dans la Résistance en 1941, à la rupture du Pacte germano-soviétique, et est versé en février 1943 dans les FTP-MOI de la région parisienne. Alors que les arrestations se multiplient, il est choisi en pour en être le commissaire militaire et est arrêté trois mois plus tard. Figure d'une résistance armée contraire à l'attentisme[3] prôné par certains, il meurt « en soldat régulier de l’Armée française de la Libération »[4] avec vingt-deux de ses camarades de l'Affiche rouge, « étrangers et nos frères pourtant »[2].
« La vie n’est pas dans le temps, mais dans l’usage. »
— M. Manouchian.