"Encore des mots toujours des mots, les mêmes mots…"
Dès le déclenchement du conflit militaire entre l'Arménie et
l'Azerbaïdjan, les Turcs se déchainent , ministres, depu-
tés, chefs des forces armées en tête ,pour condamner "l'ag-
ression arménienne'' contre leurs frères panturquistes et
réclament vengeance avec des menaces officielles.
A cet effet, un rassemblement se tient, le 9 août, au
centre d'Ankara (capitale de la Turquie , ndlr).
Ministres, députés, militaires et organisations patriotiques
brillent par leur absence et seules 30 personnes
participent au rassemblement , avec des drapeaux turcs et
azéris.
Durant le conflit, par la même ferveur nationaliste, des
milliers d'Azerbaïdjanais descendent dans la rue à
Bakou (capitale de l'Azerbaïdjan) réclamant leur incorporation dans l'armée pour
aller tuer des Armeniens.
Encouragé par cet élan spontané d'irridentisme, Bakou
met en place un bureau de recrutement qui ne reçoit que
150 demandes presentées par la plupart d'Afghans, d'OuzbeKs,
et de Turkmènes ,en quête de demande de résidence sur
le sol azéri. Le nombre de citoyens azerbaidjanais n'est pas
precisé .
Arméniens aux armes, Azéris et Turcs aux discours.
Zaven Gudsus
zaven471@hotmail.com
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