La paroisse de l’église historique Ste Marie de Nice : le rédacteur en chef de NHM & son photographe s’y étaient rendus
La paroisse de l'église historique Ste Marie de Nice nous envoie la copie d "une lettre ouverte" adressée à notre confrère "France-Arménie".
Le rédacteur en chef de NHM et son photographe Roger Kasparian s'étaient rendus à l'église historique Ste Marie de Nice ainsi qu'à l'église St Philippe où se tenaient aussi des offices de l'église apostolique arménienne.
Ils avaient été fort bien reçus , aussi bien par M. Takvorian , que par les dirigeants de la structure qui gérait les offices à St Philippe.
Sans vouloir rentrer dans le fond du conflit , NHM souhaite qu'il s'achève , la communauté de Nice n'ayant pas besoin d'être plus longtemps divisée (il y avait 24 participants ce dimanche-là à St Philippe.).
Nous publions néanmoins la lettre ouverte , en souhaitant que la raison l'emporte et que les Arméniens de Nice retrouvent leur unité .
DU DIOCESE DE FRANCE ET D'AILLEURS SOUS FORME DE DROIT DE REPONSE A L’ARTICLE PARU SUR
TIF DU CONSEIL DIOCESAIN
Il y a les mensonges et la vérité.
Il y a ce que tout le monde sait mais que tout le monde tait, ce qui peut se montrer et ce que les
apparences dissimulent, ce que l'on devine sans savoir vraiment, ce qu'on peut se dire et ce qu'on ne
peut pas, et puis il y a ce que l'on conçoit silencieusement et se fait en toute discrétion.
Ce fut le cas pour Nice :
Les dynamiteurs ayant œuvré sans désemparer, à grands coups tordus au nom du Sacré, les architectes
ont dû reprendre la main pour bâtir sur les décombres.
C'est leur honneur et il faut leur rendre hommage !
C'est ainsi que l'on croyait la question niçoise résolue et qu'une page avait été définitivement tournée
ménienne de France, le Dimanche des Rameaux 14 avril 2019, au cours d'un grand moment d’allé-
gresse, de rassemblement et de communion avec l'entrée du Christ à Jérusalem.
en toute confiance au "sommet" , c'est à dire directement en Arménie au plus haut de la hiérarchie
ecclésiale , sans réserve ou condition préalable , entre Monsieur Samson OZARARAT d'un côté et de
l'autre le Secrétaire Général de Sainte-Etchmiadzine Monseigneur ARCHAK Srpazan accompagné du
Primat de France Monseigneur Vahan HOVANESSIAN et en présence du mécène Monsieur Ashot
TOUNIAN de tous les combats , alors qu'aucune véritable ouverture ne nous avait été aménagée
jusque-là , dix années durant , par le Diocèse de France !
Mais personne n'est dupe !
Personne ne peut imaginer que l'une seule de ces hautes personnalités aurait accepté de participer à
ces multiples échanges destinés à assurer le retour de notre paroisse dans le giron du Diocèse de
France de l'Eglise Apostolique Arménienne, sans la volonté, le parrainage, l'onction et la bénédiction
de sa Sainteté KAREKINE II.
Je vous fais juge de la manipulation !
En abandonnant la force au profit du dialogue ou plus exactement en faisant mine de réinventer un
centre de gravité tourné vers des entrevues confidentielles amiables au plus haut niveau, le Catholicos,
court-circuitant le Conseil Diocésain, donnait à croire qu'il avait pris acte d'un fiasco niçois hautement
inflammable pour déconnecter les conseillers diocésains et engager enfin des tractations décisives,
La vérité semble être toute autre :
L’apparente neutralisation des conseillers diocésains n'était qu'un leurre et un piège destiné à faire
tuts paroissiaux qu'ils refusaient depuis dix ans par la contrainte.
Le dimanche suivant 21 avril 2019, jour de PAQUES, le même Primat de France, meurtri et indigné par
l’ampleur des injustices subies par les fidèles niçois, venait célébrer la Résurrection du Christ après sa
Crucifixion en l'église apostolique Sainte-Marie de Nice.
Il était aussi porteur d'un projet de MEMORANDUM *amiablement négocié (daté du 14) engageant
siaux qui y sont pourtant inclus.
D’un commun accord, il avait été décidé entre les Hautes Personnalités ci-dessus citées, que les statuts
roisses de France, dans l'attente d'une mouture ultime à rédiger conjointement et consensuellement
tuts-type paroissiaux fut même proposée par Sainte-Marie dans un "VADEMECUM"** resté sans
Mais qu'importe !
Sans perdre un instant afin de respecter ses engagements, Sainte-Marie de Nice entreprit donc de se
sance des statuts les régissant et en faire son miel.
type paroissiaux inclus dans les statuts diocésains , les vingt ( 20 ) autres possédant leurs propres
coercitive ne fut opérée contre elles par le Diocèse de France , contrairement au sort discriminatoire
fait à la paroisse de Nice , livrée en pâture pendant 10 ans à la vindicte diocésaine , sans que jamais
aucune paroisse ne vole à son secours ou ne trouve à redire!!?
Sans parler de la paroisse de Beaumont qui, elle prospère sous le régime d’une société privée !!?
Et que dire des élites individuelles commensales et autres associations communautaires nationales
deux poids deux mesures honteux, cette asymétrie à géométrie variable immonde, à la gueule du
client …….
Ce cynisme de caniveau n'est pas le moindre mal mais le mal absolu !
Il est comme une infirmité qui égare et détruit, une bosse qui déforme et rend laid au dedans comme
au dehors, une sorte d'avatar génétique qui ronge la diaspora de l’intérieur … !?
Face à ce lynchage en règle, les fidèles niçois, pris en otages et traités comme des parias, décidèrent
donc souverainement de reprendre leurs statuts paroissiaux de 2006, ceux-là mêmes qui présidaient
à leur destinée lors de la création du Diocèse de France en tant que membre fondateur et qui avaient
été acceptés, en leur temps, par le brave naufragé expiatoire Monseigneur Norvan ZAKARIAN .
Mais encore et surtout,
Le Diocèse de FRANCE ne manquera pas de se féliciter de la
gueur par l'église Sainte-Marie de Nice et de l'adoption des
tuts diocésains et paroissiaux qui seront proposés par le con-
seil diocésain à l'ensemble des paroisses de France ».
table des accords passés sur tous les sujets rapportés ici-même et de
COCTEES PAR UN PRESIDENT DIOCESAIN IRASCIBLE ET MEPRISANT.
Le prêtre ne saurait être, en aucun cas, le chef d'une communauté captive que seul un civil pourrait
éventuellement démocratiquement représenter, le cas échéant.
Il ne saurait gérer les affaires profanes politiques, administratives, économiques et financières de
l'Association Cultuelle sauf à sortir de son magistère sacerdotal et pastoral exclusif et nous exposer
ménien ne pouvant se substituer au droit républicain associatif.
pour Notre église, les décisions associatives se prenant en assemblée générale, à la majorité, après
convocation programmée en bonne et due forme !
Non ! la loi canonique n'est pas la Loi Suprême pour les citoyens français d'origine arménienne de
confession apostolique qui sont tenus d'obéir à la Loi de la République, qu'elle les protège ou les
punisse, à l'exclusion de toutes les autres.
En un mot, aux civils les affaires civiles, aux religieux les affaires religieuses, la citoyenneté pour tous,
chacun à sa place pour faire le Bien et le faire bien, dans l'amour du Christ et le respect de la loi sur
les associations, la liberté (de pensée, d’expression, de conscience …) en écharpe.
Précisons encore plus !
Que l'Eglise Apostolique Arménienne tente de relancer la pratique religieuse au sein d'une diaspora
qui déserte ses églises est compréhensible et respectable. En revanche, qu’Elle projette une réforme
d'observance des lois divines muée en appareil idéologique de représentation et d'encadrement des
tunité d'un tremplin social propre à satisfaire leurs ambitions au prix d'une servitude docile !
dans sa démarche de sécularisation de la mission ecclésiale tel qu'il se l'est assignée , le Saint-Siège
d'Etchmiadzine , avec le ton du Prophète , a pris le risque de catégoriser les citoyens français d'origine
arménienne et de désintégrer les paroisses en les immergeant dans un cloaque opaque où le business
, la voyoucratie , la politique , l'allégeance et le dogme se confondent dans une mixture sulfureuse
poule Apostolique Arménienne" totalitaire anti-laïque , contraire aux valeurs républicaines .
Autrement dit et pour en finir :
naquer ou encore une moutonnaille à tondre , la haute hiérarchie ecclésiastique Apostolique Armé-
nienne n'a pas hésité à la frapper dans le dos afin de la diviser et nous opposer les uns aux autres pour
cruciaux et vitaux , en Arménie , au Karabagh , en Turquie , ne serait-ce que pour nous réapproprier
notre Histoire !
C'est dire combien la résistance des fidèles niçois n'est pas dirigé contre leur religion mais contre la
tentative de mainmise globale de ses clercs sur le bien indivis le plus vénéré et le plus sacré : leur Eglise
Apostolique Arménienne.
En vérité, je vous le dis :
base du "VADEMECUM "cité plus haut, à un colloque national portant sur la rédaction commune de
statuts-type paroissiaux qui s'imposeraient à toutes et à chacune aux quatre coins de l'hexagone !
Parallèlement, elles doivent appeler à la clôture du dossier niçois une fois pour toutes et à l'arrêt de
sains qui se poussent du col pour qu'on les voit.
Qu’une bulle papale ordonne l'expulsion de l'église apostolique Sainte-Marie du sein de l'Eglise
Apostolique Arménienne de France sans passer par le filtre du Diocèse de France derrière lequel le
Catholicos se réfugie aujourd'hui n'augure rien de bon.
Si par malheur il s'avérait que ce Dernier avait changé son fusil d'épaule ou manipulé les uns et les
autres depuis le début , ou bien que les accords passés entre les niçois et Ses premiers de cordée (
deux Srpazan et un mécène ) les yeux dans les yeux n'étaient que pure mascarade , ou encore et
surtout que la "ré-consécration" de l'église Apostolique Sainte-Marie de NICE n'était que fumisterie
crasse , alors les fidèles niçois se verraient dans l'obligation , à leurs corps défendant , de reprendre
la lutte pour la défense et la conservation de leurs biens matériels et spirituels les plus sacrés : leur
église , leur presbytère , leur Complexe Barsamian et leur école , objets de toutes les convoitises et
turpitudes .
JUSQU'AU BOUT PARCE QUE TOUT NE SE VAUT PAS.
Président de l'église apostolique arménienne Sainte-Marie de NICE
Le 20 juillet 2020
Pièces jointes :
* mémorandum du 14 avril 2019 (lignes 5 à 9)
** vademecum du 15 janvier 2019
*** E-bulletin diocésain du 11 février 2020