Il y a les défenseurs du statu-quo, les empêcheurs de rêves et les “ça ne marchera jamais” , les " faut qu'on relance plus fort et plus vite qu'avant", & il y a aussi ceux qui pensent qu’il est urgent de construire le monde d’après, maintenant.
Ils ont besoin plus que jamais d’utopies concrètes et palpables.
Les crises multiples que nous traversons encore – sanitaire, économique, écologique, politique – poussent à repenser le réel et à le réinventer.
Ceux qui invoquent le pragmatisme pour chasser rêves et idéaux, renforcent l'ordre établi qui nous a mené jusqu'ici. Il faut rêver pour imaginer d'autres possibles . Il faut donc aller à la rencontre de ceux qui pensent ces utopies, voir ce qu’elles racontent, comprendre , & dessiner leurs limites.
"Utopiste" est jeté comme une barrière, et brandi comme une accusation contre celles et ceux qui veulent agir, en toute liberté,pour un monde meilleur.
Mais quelles Utopies ? Des utopies déjà actives localement. Certaines s'élaborent aujourd'hui d'autres sont nées il y a longtemps et sont bien vivantes. Toutes s’expérimentent dans des lieux et engagent des collectifs .
Utopies diverses et parfois opposées : écolo, libertaires, libertarien, égalitaires, élitiste, collectivistes… L'enjeu n'est pas de porter un jugement .Il faut réveiller le désir d'utopie en chacune et chacun de nous.
Il y a des gens qui agissent, échouent, réussissent et essaient encore. Il y a des expériences dont nous avons besoin pour combler les insuffisances de nos systèmes et nous en extraire.
Les utopies effraient car elles sont des brèches dans notre réel & l'ordre existant , celui de celles et ceux qui prétendent que “ça n’est pas possible”. Il faut documenter ces utopies réelles sur le terrain : il y a d’autres monde à construire.
sources : Alain Finkelkraut / interview sur LCi , #DATAGUEULE, un collectif qui regroupe des métiers de l'audiovisuel. Chaque vidéo produite est le résultat d'individus créatifs, telle q © Licence de paternité Creative Commons (réutilisation autorisée)