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Dersim bain de sang: le président Erdogan a demandé pardon , les Arméniens attendent ses excuses pour leur génocide

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Dersim 

 
Avant le génocide de 1915, 15 000 Arméniens vivaient dans la province de Dersim, actuellement
Tunceli (main de bronze) , en Turquie orientale, peuplée de Kurdes et d'Alévis.
 
Entre 1936 et 1938 ,une révolte  y est fortement réprimée par le 3e corps d'armée turque et qui  aboutit
au" Massacre de Dersim". (photo: R.T. Erdogan demande pardon pour cela)
 
Le bilan officiel est de 7594 morts et selon les témoignages locaux les chiffres varient de 13 000 à 80 000.
 
Sabiha Gokcen, pilote militaire, fille adoptive d'Atatürk, participe aux bombardements des civils.
 
Le journaliste Hrant Dink avait révélé, en 2004, l'origine de l' "héroine turque" qui n'était autre qu'une
orpheline arménienne du génocide.
 
Massacres devenus objets de gloire et de fierté, la Turquie émet une medaille  portant la
signature d'Ataurk 0 la memoire des "Manoeuvres du 3e corps d'armée" .
 
La photo de la médaille est sur mon FB ,
 
Roger Zaven Gudsuz.
 
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Les Arméniens attendent que le président turc brandisse le cahier noir de Talaat (dénombrant le nom d'Arméniens tués lors du génocide) & demande pardon

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Un vif incident a opposé au parlement turc  Recep Tayyip Erdoğan, au leader du Parti républicain du peuple (Cumhuriyet Halk Partisi, CHP) Kemal Kılıçdaroğlu à propos du massacre de Dersim.

Selon un ouvrage de Necip Fazıl Kısakürek, brandi par R.T. Erdogan ,13 806 civils furent exécutés lors du massacre, et plus de 70 000 autres périrent au cours des diverses opérations de répression.

En définitive, la direction régionale du CHP a également présenté ses excuses, mais la direction nationale a accusé M. Erdoğan de préparer la partition du pays. Le CHP est le continuateur du parti kémaliste responsable de la répression.

De son côté, le parti kurde de la Démocratie et de la paix a demandé que l’aéroport Sabiha Gökçen d’Istanbul soit renommé aéroport Seyyid Rıza.


Fille d’Atatürk, Sabiha Gökçen était pilote et participa au bombardement de Dersim. Seyyid Rıza était le leader de la rébellion.

La reconnaissance du massacre de Dersim intervient après un vaste coup de filet au cours duquel la police turque a arrêté une cinquantaine de leaders kurdes.

Réagissant à cette nouvelle répression, la vice-présidente du parti kurde de la Démocratie et de la paix, Coltane Kachanak, a déclaré « M. Erdoğan paiera un lourd tribut, et sa fin sera semblable à celle du président égyptien Hosni Moubarak ».

source : réseau Voltaire