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Liban, Carlos Ghosn – Japon, système judiciaire : le choc de 2 cultures

Depuis Beyrouth au Liban , Carlos Ghosn a dit sa vérité : il a répondu aux journalistes . Honneur au Liban : il a répondu en arabe à une journaliste libanaise , puis en français à un journaliste français & à nouveau en arabe. BFM TV a interwievé un journaliste de "l'Orient, le Jour ". Au journaliste de CNN , il a redit qu'il compte se battre.

Sa conférence de presse :

 

il a dit comment s'est passée la fête privatisation des salons de Versailles.

Les maisons de de Rio de Janeiro…etc…, : "elles appartiennent à Nissan" 

Le contrat avec sa soeur à Rio de Janeiro , responsable de la Chambre de commerce : a été importante pour la construction d'une usine.

Conclusion : on allait signer avec Fiat-Chrysler . Aujourd'hui l'alliance a disparu , les bénéfices ont disparu .Fiat-Chrysler  a rejoint PSA . C'est incroyable ! Renault a laissé echapper ce groupe au profit de PSA . Il reste un "simulacre d'alliance" . 

Ce n'est pas une affaire de droit commun mais une affaire politique.

Carlos Ghosn montre ensuite la liste de "tous les procureurs qui se sont comportés de façon répréhensible. Nous avons des faits, des données, les témoignages qui ont été présentés au tribunal", liste-t-il avant d'ajouter : "Mais mes avocats aux Japon m'ont dit : 'ne vous laissez pas fourvoyez, les accusations ne vont pas être abandonnées. Car au Japon, quelque soient les raisons, il n'y a pas d'abandon des chefs d'accusation"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"J'ai le sentiment d'être retenu otage dans un pays que j'ai servi pendant 17 ans"

"J'ai le sentiment d'être retenu otage dans un pays que j'ai servi pendant 17 ans. J'ai consacré toute ma vie professionnelle à ce pays j'ai redressé une entreprise comme personne n'avait su le faire auparavant. Pendant 17 ans j'étais considéré comme un modèle au Japon et soudainement une poignée de cadres à Nissan et quelques procureurs disent que je suis une sorte de dictateur" 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"En m'interdisant d'avoir une vie normale, ils essayaient de briser ma volonté"

"Ils savaient qu'en m'interdisant d'avoir une vie normale, ils essayaient de briser ma volonté", dénonce-t-il évoquant le mandat d'arrêt international lancé contre sa femme Carole Ghosn qu'il n'a pu voir que deux heures pendant neuf mois lors de sa détention.  

source : BFM TV, BFM radio