L’armée turque est entrée en Libye
Le président turc Recep Tayyip Erdogan l'avait annoncé: des unités militaires turques étaient en route vers la Libye, à la demande de Fayez el-Sarraj, chef du gouvernement libyen d'union nationale (GNA) pour soutenir les autorités "internationalement reconnues et menacées" par l'Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar, qui tient l'Est du pays. .
Le premier groupe de militaires turcs est arrivé en Libye, "ce qui permettra aux forces du gouvernement libyen d'union nationale (GNA) d’infliger de grandes pertes à l'Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar, a déclaré Nasir Ammar, commandant des unités de soutien à l'opération "Volcan de la colère".
«Après l’arrivée de la première partie des militaires turcs, nos forces pourront porter une grande atteinte à l'Armée nationale libyenne», a-t-il assuré.
Les forces du gouvernement libyen d'union nationale peuvent
maintenant abattre les avions de l’ANL, le soutien des militaires turcs à l’aviation du GNA aidera à mener ces opérations, d'après lui, précisant qu’il s’agissait de l'envoi en Libye d'experts militaires et d'équipes techniques
En outre, Ankara et Tripoli ont signé de mémorandums sur la coopération militaire et de compréhension mutuelle sur les zones maritimes, documents condamnés par les pays de la région. L’Union européenne, l’Italie, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne dénoncent le déploiement militaire turc en Libye et appellent Ankara à mettre un terme à son intervention, la poursuite des ingérences extérieures ne faisant qu’alimenter la crise.
La Libye est dans le chaos depuis le renversement du gouvernement par une coalition internationale initiée par la France et menée par les États-Unis et l’Otan , et le meurtre de Mouammar Kadhafi en 2011. A l'époque Mr Bareilles ex-directeur de Total Irak nous avait dit que les USA & la France s'étaient partagés le pétrole : aux USA celui d'Irak , à la France celui de la Libye.
Le parlement élu par le peuple et basé dans l'est libyen qui est soutenu par l’ANL du maréchal Haftar ne reconnaît pas la légitimité du gouvernement d'union nationale de Fayez el-Sarraj, soutenu par l'Onu et l'UE et basé à Tripoli. Le 12 décembre, le maréchal Haftar a annoncé le lancement d'une bataille cruciale et l’avancée vers le centre de Tripoli.
Le gouvernement de Tripoli a demandé le 26 décembre l'aide militaire «aérienne, terrestre et maritime» de la Turquie pour stopper l’avancée de l'Armée nationale libyenne, et le parlement turc a voté pour.
source : site Afrigate News.