Le co-fondateur de la BD d’Angoulême nous a quittés..
Cérémonie religieuse jeudi 2 janvier 2020 en la cathédrale d'Angoulême .
Après le génocide des Arméniens, les parents de Jean Mardikian, tailleurs, s’installent en France. Jean Mardikian grandit à Paris, où il fréquente le collège arménien Samuel Moorat à Sèvres (92). Puis il s’installe en Charente, où il devient éditorialiste hebdomadaire pour La Charente agricole.
Entre 1971 et 1977 Mardikian exerce la fonction d’adjoint au maire d’Angoulême, chargé des affaires sociales et culturelles. Mardikian crée en 1972 les « Jeudis de la BD » dans le cadre de La Quinzaine de la lecture. Groux et Mardikian lancent le salon d’Angoulême sous le parrainage de celui de Lucques. Mardikian préside le festival d’Angoulême de 1989 à 1995 & le conseil d’administration du Centre national de la bande dessinée et de l’image jusqu’en 2007.
En 1989, il devient adjoint au maire d’Angoulême pour la culture et la communication et président du salon international de la bande dessinée .En 1995, il devient adjoint à la culture et la politique de la ville jusqu’en 2001 ; il devient alors adjoint pour l’urbanisme, le logement et le renouvellement urbain jusqu’en 2008. Il exerce également jusqu’en 2008 comme conseiller auprès de la communauté d’agglomération du Grand Angoulême (COMAGA), fonction qu’il quitte en 2008. En parallèle de ces activités, Mardikian fonde en 1997 l’association de médiation sociale Omega. Il préside également le festival Piano en Valois à partir du milieu des années 1990.
En 2008, Mardikian prend sa retraite et fonde un festival de bande dessinée à Erevan en Arménie.. La même année, la romancière Michèle Armanet écrit sa biographie : Jean Mardikian et la bande dessinée. D’Angoulême au mont Ararat.
Ses obsèques seront célébrées à Angoulême.
source : La Charente Libre