La “Sainte Lance” de Keghart
La Sainte-Lance de Geghard, est un monastère arménien situé dans le marz de Kotayk, près d'Erevan. Le complexe a été fondé au XIIIe siècle. La particularité du monastère est de présenter une partie souterraine dans laquelle les prêtres s'exercent pour leur liturgie. Une chapelle inférieure porte les armes de la famille Prochian, deux lions affrontés surmontés d'un autre lion attaquant un bœuf et soulignés de l'aigle enlevant dans ses serres un agneau.
Kéghard était appelé « monastère des sept églises » ou « monastère des 40 autels », probablement au Haut Moyen Âge, avant de recevoir ultérieurement le nom Geghardavank, « monastère de la lance » , référence à la Sainte Lance.
Histoire
On ne connaît pas la date exacte de la fondation du monastère, mais on l'estime à peu près du VIIe au VIIIe siècle, peut-être même IVe siècle. Selon la tradition, il aurait été fondé au temps des premiers chrétiens et était alors dénommé Aïrivank ou « monastère rupestre ». Selon la tradition, de nombreux moines auraient mené une vie ascétique dans les grottes à flanc de falaise accessible uniquement par des échelles ou des cordes à l'époque ; saint Grégoire l'Illuminateur y aurait vécu, ainsi que le catholicos Sahak Parthev pendant la création de l'alphabet arménien. Il va devenir un grand centre du christianisme en Arménie avec une école de manuscrits et une académie de musique1.
Pendant l'invasion arabe, il sert de refuge à la population, mais est pillé par le régent Nasr en 920 et détruit, seuls quelques bâtiments subsistant. Le monastère actuel a été fondé au XIIIe siècle, par la famille des Prochian ; l'église principale est construite en 1215 et les chapelles en 1225. Le monastère devient alors un site important de pèlerinage en raison des reliques de la Sainte Lance2 ainsi que d'un fragment de l'Arche de Noé que les moines affirmaient posséder.
Le monastère est à nouveau détruit par les Mongols, puis par Tamerlan. Il a été aussi maintes fois endommagé par des tremblements de terre (1127, 1679, 1840) mais toujours reconstruit. Le monastère est classé depuis l'an 2000 au patrimoine mondial de l'UNESCO3.
Le monastère
La partie la plus ancienne du complexe a été détruite, mais il reste un bâtiment bien conservé : la chapelle Saint-Grégoire. L'église principale, Kathoghike, est édifiée en 1215, sous le règne des Zakarian. Elle compte un gavit, dont la date de construction est inconnue, et un jamatoun. Une petite chapelle rupestre Asvatsatsine datant de 1164 est également conservée.
Il reste des khatchkars autour du monastère.
Galerie[modifier | modifier le code]
Pilgrims View the Holy Lance of Keghart
Last week, worshippers at the Mother See of Holy Etchmiadzin had a rare opportunity to venerate one of the most remarkable relics in the custody of the Armenian Church: the Holy Lance of Keghart, which tradition holds to be the spear-point that pierced Christ’s body during his crucifixion.
It happened on November 30—the Feast of the Holy Apostles Sts. Thaddeus and Bartholomew—which in recent years has been declared a day of pilgrimage by the Supreme Patriarch and Catholicos of All Armenians, His Holiness Karekin II. When the relic was brought out in procession, people excitedly drew close to receive its blessing.
The Divine Liturgy at the Mother See’s St. John the Baptist chapel was celebrated by Fr. Mesrop Parsamyan—formerly the Vicar of St. Vartan Cathedral, who has been appointed by His Holiness as the dean of Etchmiadzin’s Gevorgyan Seminary. Click on the link to watch a short video of the splendid service.
St. Thaddeus is credited as having conveyed the Holy Lance when he brought Christianity to the Armenian people in the 1st century. He and St. Bartholomew, both original apostles of Jesus, are considered the “first enlighteners” of Armenia. Click on the link to learn their story in the video “Tongues of Fire,” part of the Diocese’s Bread and Salt video series.
To learn more about the mysterious history of the Holy Lance, click here.