“L’effet milliardaire” : leurs entreprises surperforment
Les entreprises dirigées par des milliardaires ont eu un rendement de 17,8% en 2018, comparé aux 9,1% de l’indice global MSCI AC. Un nombre impressionnant qui porte un nom : "l’effet milliardaire".
Ces résultats sont dûs à la vision de long terme de ces entrepreneurs, mais aussi à leur intelligence dans la prise de risque et leur détermination remarquable. Cet "effet milliardaire" crée ainsi une dynamique vertueuse qui permet aux entreprises pilotées par les hommes les plus riches de la planète de "créer un grand nombre d’emplois bien payés, de transformer des industries entières…".
Autre atout de ces grandes fortunes : elles ont tendance à extrapoler leur sens des affaires et à se lancer dans des activités philanthropiques. C’est le cas de l’ex-PDG de Microsoft Bill Gates avec sa fondation, ou de l’ancien patron d’Alibaba, Jack Ma qui a annoncé son retrait de l’entreprise pour mener des activités tournées vers les populations en difficulté. "L’effet milliardaire"présent aux États-Unis est en plein essor en Chine où "l’économie tend à se réinventer".
Un effet qui a ses limites. "Il pourrait sembler logique que ces entreprises continuent de surperformer après avoir atteint une telle fortune. Mais ce n’est pas garanti : les performances passées ne sont pas les garanties d’un succès futur". Alors, quelle est la part de chance et celle de talent dans cet "effet milliardaire" ? Et si les entreprises des plus grandes fortunes de la planète sont de véritables moteurs pour l’économie, sont-elles à l’abri de défaillances?
source : rapport de la banque UBS