Le nombre de châteaux en vente sur le marché a explosé au point d'atteindre un niveau jamais vu.

Les propriétés d'exception sont "bradées" par leurs propriétaires. 1.500 châteaux seraient actuellement à la vente, contre 800 en 2010.

Un choix difficile, puisque les familles doivent sacrifier tout un héritage familial et historique.

Sans surprise, ce sont les frais d'entretien et de restauration de ces propriétés, des gouffres financiers pour les propriétaires, qui provoquent ces mises en vente.

Les propriétaires se trouvent en fin d'un cycle générationnel.

Les grands-parents géraient en bon père de famille, avec les revenus des terres.

Les parents, qui n'avaient plus les terres, se trouvèrent en difficulté.

Quant aux petits-enfants, ils préfèrent Londres ou Shanghai ..

Prenons le château de Robien, dans les Côtes-d'Armor qui date du XVIIIe siècle ayant abrité une famille dont sont issus l'ancien ministre de l'Éducation nationale, Gilles de Robien, et quatre présidents du Parlement britannique: il  est mis en vente pour 4,2 millions d'euros. Aujourd'hui estimée à 2,1 millions, elle ne trouve toujours pas preneur. Frais d'entretien toujours plus lourds, c'est "le poids des travaux qu’il faut inévitablement faire qui pèse sur les esprits. Pour certains,  c'est une souffrance".

10 châteaux à moins de 500.000 euros

Pour acquérir ces biens d'exception, il faut trouver une riche clientèle . Pour que ces châteaux trouvent preneurs, il faut  qu’ils soient en parfait état, chauffés, avec une piscine et,situées près de Paris. "En région parisienne, on trouve une clientèle de prestige. Et si le prix est le bon, elle n’hésite pas à franchir le pas",  Plusieurs fortunes viennent en effet d'acquérir des châteaux en Île-de-France, dont l’entrepreneur Franky Mulliez. Il a acheté en 2018 Dampierre dans les Yvelines, qui appartenait au duc de Luynes.

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