30 ans après la chute du mur de Berlin, en Lettonie il y a encore un soupçon de guerre froide.
La propagande de la Russie cibles les 40% de Russophones (Russes) que compte le pays qui est devenu indépendant en 1991.
Après une longue occupation soviètique , entrecoupée par l'occupation nazie , la Lettonie est devenue membre de l'Union européenne. Mais l'influence du grand frère russe est très perceptible, accentuée par les 40% d'habitants de ce petit pays qui parlent russe.
Redevenue indépendante en 1991, comme la Lituanie et l'Estonie avant l'effondrement total de l'Union soviétique, la Lettonie n'adhère pas à la CEI. La Lettonie accorde la nationalité et des passeports à la minorité (40%) russe de la population, selon des lois qui furent examinées par une délégation du Conseil européen14. Les conditions de naturalisation sont draconiennes et un nombre important de Russes sont privés de la citoyenneté et bénéficient d'un simple titre de séjour permanent. Ainsi, le pourcentage de Russes restant sans droits civiques s'établit à près de 11.23% de la population totale en 201715.
Du fait de la non-reconnaissance internationale de leur intégration par l'URSS , les trois pays baltes ont pu, contrairement aux douze autres républiques ex-soviétiques, quitter la sphère d'influence russe, opter pour une politique euro-atlantique et finalement adhérer à l'OTAN en avril 2004, puis à l'Union européenne le .
Le 3 juin 2015, Raimonds Vējonis, ancien ministre de l'environnement (2002-2011) puis de la défense (2014-2015), puis Président de la Lettonie (2015-2019), faisant de lui le premier chef d'État d’un parti écologiste à l’échelle de l'Union européenne.
source : wikipedia