La femme dans cette ex-république soviètique
"Convention d'Istanbul" :
La constitution soviètique de 1917 considérait le statut de la femme un signe déterminant de progrès social et culturel du pays. La question de la violence domestique était excue et aucune
statistique n'existait en la matière.
La politique sexuelle etait orientée vers la mobilisation des femmes comme force de production "la travailleuse socialiste" ou la "mère heroine" pendant
la guerre patriotique.
Dans les annees 1980, l'expression "violence domestique" entre dans les langues des ex-Republiques soviétiques, donc en Arménie.
Une enquête realisée par FNUAP (Fonds des Nations Unies pour la population), en 2011 , montre que 25% des Arméniennes sont victimes de violence domestique ou d'abus et que 9.5%
ont fait objet de violences physique et sexuelle.
Selon une autre étude par l'ONG "Societe sans violence" 43.7% de la population considère qu'une femme battue a certainement "provoqué son epoux pour en arriver là.
En 2018, l'Arménie a signe la "Convention du Conseil de l'Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l'egard des femmes et la violence domestique" (Convention d'Istanbul).
La militante feministe Gayane Khatchakian declare que "Une mari qui demande a verifier la tenue vestimenraire de sa femme,qui l'empeche d'aller travailler ou empêche sa fille de continuer
ses etudes, est une forme de violence aussi".
C'est tres tabou et on pense que cela fait partie de la tradition.
Il est déplorable que des partis politiques d'opposition sont contre la ratification du traité de la Convention d'Istanbul, pourtant signe par l'ancien gouvernement dont ils faisaient partie.
Il est encore plus déplorable : la position de l'Eglise armenienne (apostolique, ndlr) qui par la voie du "Conseil superieur spirutuel" condamne le traité. Ces religieux qui ont fait voeu de chasteté veulent-ils se proteger contre les sanctions éventuelles dont les lois promul-
guées les frapperaient?.
Zaven Gudsuz