Cérémonies de l’armistice Jeudi 11 novembre 2021
au cimetière du Père Lachaise (75020 Paris)
En présence de l’Ambassade d’Arménie et des autorités civiles, militaires et religieuses
PROGRAMME
13h30 à 14h45, cimetière du Père-Lachaise (entrée par la rue des Rondeaux)
Cérémonie consacrée au fleurissement des stèles dédiées aux soldats polonais, arméniens, grecs, tchèques, slovaques, belges, garibaldiens et russes.
Monument arménien dans l’Allée des combattants étrangers
de la Mairie de Paris,
de l’Ambassade d’Arménie et de l’ANACRA
Hymnes nationaux avec la musique militaire
15 h 00
Marche avec les drapeaux vers le monument du Général Antranik
Pose de la plaque sur la tombe de Yervant Berberian
Dépôts de fleurs, Prière en arménien, Déclamation
source : L’ASSOCIATION NATIONALE DES ANCIENS COMBATTANTS & RESISTANTS ARMENIENS (ANACRA)
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Le général Andranik Toros Ozanian est né en Arménie occidentale, à Shabin-Karahisar (aujourd'hui Şebinkarahisar, dans la province turque de Giresun). C'est à l'âge de 22 ans, ayant perdu sa femme et ses deux enfants, qu'il rejoint un groupe de partisans de sa région. Mais c'est à Constantinople, où il rejoint les chefs de file de la pensée politique de l'indépendance de l'Arménie, que s'affirme son destin. Il accepte toutes les missions qui lui sont confiées et c'est tout naturellement qu'à la mort du chef d'un groupe de combat, Serob Aghbiur, il prend sa succession.
Andranik rejoint tout d'abord le parti Hentchak. Mais des divergences avec la politique du parti le poussent à quitter ce dernier pour rejoindre le parti Dachnak.
Là encore, n'appréciant pas les lignes politiques du parti, il se désengage tout en continuant son combat. Entre 1904 et 1913, il continue sa lutte contre l'Empire ottoman en tant qu'émigré et voyage en premier lieu en Iran, à Bakou et Tiflis, puis il parcourt l'Europe : France, Belgique, Grande-Bretagne et Suisse. Il prend contact avec l'Organisation révolutionnaire intérieure macédonienne en 1907 en Bulgarie ; il y retourne et participe au mouvement de libération bulgare.
Guerres balkaniques
En 1912, il combat contre l'Empire ottoman et rencontre le sous-lieutenant Garéguine Njdeh avec qui il crée une division armée arménienne. Il combat contre Enver Pacha en et, pour cette initiative, il est décoré de la croix d'or de l'Ordre de la Bravoure, fait citoyen bulgare, pensionné et promu officier. La division de volontaires est dissoute le .
La Première Guerre mondiale
La Première Guerre mondiale lui donne l'occasion de continuer son combat contre les Ottomans. Il retourne dans le Caucase où il combat aux côtés de l'armée russe du Caucase et du général russe Alexandre Zakarievitch Michlaïevsky. Sa connaissance du pays et des habitants lui permettent d'être commandant d'un peloton de volontaires et de montrer ses qualités (). Il participe à la défense de Van, à la bataille de Bitlis et à celle de Muş. Ces actions lui valent des décorations française, russe, grecque et arménienne. En 1915, il est nommé commandant de toutes les forces des arméniens volontaires. En , le général Nikolaï Ioudenitch réorganisant les forces russes, il démissionne, organise l'aide aux réfugiés et participe au journal Ayastan.
La chute de l'Empire russe
La chute de l'Empire russe en 1917 et l'effondrement de l'armée qui en résulte l'amènent à créer une armée arménienne indépendante ayant pour objet la libération totale de l'Arménie orientale. Nommé général en chef, il est à la tête de plusieurs milliers d'hommes, tous volontaires. Mais c'est bien insuffisant pour lutter seul contre la puissante armée turque aidée par les Allemands, et il se résout à abandonner ses attaques pour libérer Erzeroum. La Russie ne se préoccupe plus guère que de sa propre révolution et l'Arménie en profite pour se libérer de la domination russe établie sur son territoire au xixe siècle. C'est la naissance de la République démocratique d'Arménie en . Andranik adhère aux idées du nouveau régime russe et désire maintenir des relations amicales stables avec celui-ci. Mais le parti Dachnak, dominant la politique arménienne, ne voit pas ces relations d'un bon œil. Cette divergence d'opinion entraîne la démission d'Andranik du parti. La brillante défense du Zanguezour (1918-19), sous le commandement d'Andranik, marque la fin de sa carrière militaire.
L'indépendance de l'Arménie n'est qu'un rêve fugace que l'annexion du territoire par la nouvelle Union soviétique abolit et que le traité de Kars achève. La lutte n'a plus de sens et il quitte l'Arménie pour voyager en Europe puis aux États-Unis, à Fresno (Californie) en 1922, où il finit par s'installer avec sa nouvelle femme. Son nom et sa renommée lui permettent de collecter des fonds pour aider les orphelins arméniens.
Sa santé étant défaillante, il rejoint un sanatorium à Chico en Californie où il meurt le . Il est enterré au cimetière Ararat de Fresno le . Quelques mois plus tard, sa dépouille est exhumée et rapatriée à Paris au cimetière du Père-Lachaise (division 94), où trône encore sa statue, pour un second enterrement. En février 2000, ses cendres sont transférées en Arménie, au cimetière d'Erablur.
L’armistice de 1918, signé le à 5 h 152,3, marque la fin des combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918), la victoire des Alliés et la défaite totale de l'Allemagne, mais il ne s'agit pas d'une capitulation au sens propre.
Le cessez-le-feu est effectif à 11 heures2,3, entraînant dans l'ensemble de la France des volées de cloches et des sonneries de clairons, et annonçant la fin d'une guerre qui a fait pour l'ensemble des belligérants plus de 18,6 millions de morts, d'invalides et de mutilés, dont 8 millions de civils. Les représentants allemands et alliés se réunissent dans un wagon-restaurant aménagé provenant du train d'état-major du maréchal Foch, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne.
Plus tard, le , à Versailles, est signé le traité de paix, qui met réellement fin à l'état de guerre.
Les autres armistices de la Première Guerre mondiale
Le est conclu l'armistice de Thessalonique entre les Alliés et le royaume de Bulgarie mettant fin au conflit sur le front d’Orient.
Le , c'est l'armistice de Moudros entre les Alliés et l'Empire ottoman allié de l'Allemagne.
Le est signé l'armistice de Villa Giusti (près de Padoue) entre le royaume d'Italie et l'Autriche-Hongrie alliée de l'Allemagne (entrée en vigueur le 4 novembre).
source : wikipedia