80 ans avant : la 2ème guerre mondiale
Le 1er septembre 1939, l’agression de la Pologne par les nazis, entraîne la France et la Grande-Bretagne dans un conflit armé avec le IIIe Reich allemand. L’Europe bascule dans la 2ème guerre mondiale.
«Mourir pour Dantzig.» Il y a 80 ans débute le second conflit mondial avec l’invasion par l’armée allemande de la Pologne le 1er septembre 1939. La France liée par une alliance franco-polonaise déclare la guerre à l’Allemagne, deux jours plus tard -suivie par la Grande-Bretagne.
C’est avec le prétexte d’une attaque polonaise à la frontière orientale que la Wehrmacht envahit, sans déclaration de guerre, son voisin polonais. C'est l'occasion pour Adolf Hitler , le chancelier du IIème Reich, d’obtenir satisfaction de ses dernières revendications pangermaniques. En effet il réclame depuis quelques mois Dantzig. Il s’agit d’une ville libre -depuis le traité de Versailles de 1919– à majorité allemande, qui permet à la Pologne d’accéder à la mer Baltique. Il veut aussi le «corridor de Dantzig», une zone qui sépare la Prusse orientale du reste de l’Allemagne, établi à la même époque. La France et la Grande-Bretagne tentent de trouver une solution au conflit germano-polonais avant de se résigner à déclarer la guerre à l’Allemagne, C'est le début de la 2ème guerre mondiale.
Adolf Hitler [ˈadɔlf ˈhɪtlɐ]3 Écouter est un idéologue et homme d'État allemand, né le à Braunau am Inn en Autriche-Hongrie (aujourd'hui en Autriche et toujours ville-frontière avec l’Allemagne) et mort par suicide le à Berlin. Fondateur et figure centrale du nazisme, il prend le pouvoir en Allemagne en et instaure une dictature totalitaire, impérialiste, antisémite et raciste désignée sous le nom de Troisième Reich.
Membre du Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP, le parti nazi), il s'impose à la tête du mouvement en 1921 et tente en 1923 un coup d'État qui échoue. Il met à profit sa courte peine de prison pour rédiger le livre Mein Kampf dans lequel il expose ses conceptions racistes et ultranationalistes.
Dans les années 1920, dans un climat de violence politique, il occupe une place croissante dans la vie publique allemande jusqu'à devenir chancelier le , en pleine Grande Dépression. Son régime met très rapidement en place les premiers camps de concentration destinés à la répression des opposants politiques (notamment socialistes, communistes et syndicalistes). En , après une violente opération d’élimination physique d’opposants et rivaux — connue sous le nom de nuit des Longs Couteaux — et la mort du vieux maréchal Hindenburg, président du Reich, il se fait plébisciter chef de l'État. Il porte dès lors le double titre de « Führer » (en français : « guide ») et « chancelier du Reich », sabordant ainsi la république de Weimar et mettant fin à la première démocratie parlementaire en Allemagne. La politique qu'il conduit est pangermaniste, antisémite, revanchiste et belliqueuse. Son régime adopte en 1935 une législation anti-juive et les nazis prennent le contrôle de la société allemande (travailleurs, jeunesse, médias et cinéma, industrie, sciences, etc.).
L'expansionnisme du régime est l'élément déclencheur du volet européen de la Seconde Guerre mondiale. L'Allemagne connaît d'abord une période de victoires militaires et occupe la majeure partie de l'Europe, mais elle est ensuite repoussée sur tous les fronts, puis envahie par les Alliés : à l'Est par les Soviétiques et à l'Ouest par les Anglo-Américains et leurs alliés, dont des forces issues des pays occupés par l'Allemagne. Au terme d'une guerre totale ayant atteint des sommets de destruction et de barbarie, Hitler, terré dans son bunker, se suicide alors que Berlin en ruines est investie par les troupes soviétiques.
Le Troisième Reich, qui, selon Hitler, devait durer « mille ans », n'en dura que douze mais a provoqué dans ce laps de temps la mort de millions de personnes et la destruction d'une grande partie des villes et des infrastructures en Europe. L'ampleur sans précédent des massacres comme le génocide des Juifs européens — mené au travers des actions des Einsatzgruppen ou de la mise en œuvre des camps d'extermination — et des Tziganes ; la mort par la faim de millions de civils soviétiques ; l'assassinat des personnes handicapées ; les innombrables exactions contre les populations civiles ; le traitement inhumain des prisonniers de guerre soviétiques ; les destructions et les pillages dont il est responsable tout comme le racisme radical singularisant sa doctrine et la barbarie des sévices infligés à ses victimes valent à Hitler d'être jugé de manière particulièrement négative par l'historiographie et la mémoire collective.
source : wikipedia