Depuis deux ans l'immigration indienne en Arménie augmente considerablement. Auparavant les ressortissants indiensétaient des étudiants mais actuellement suite à la libéralisation
du régime des visas avec l'Inde, Erevan suscite l'intérêt des entrepreneurs et même de salariés.
Le Service armenien des Migrations a delivré , en 2018, 1940 permis de sejours dont 1100 pour étudiants,
784 pour un emploi ou bien des investisseurs et 56 pour réunion de famille.
Un homme d'affaires, Vinan Bansal, réside en Armenie depuis cinq ans et prévoit d'y rester encore vingt ans. Il voit un
grand potentiel dans le domaine touristique et il juge plus
facile de faire des affaires avec le gouvernement actuel.
Il possède un hôtel, une auberge de jeunesse et un restaurant. Sa femme travaille dans le restaurant de son mari et
pour mieux s'intégrer à la société du pays elle prend des cours
d'arménien. Son fils étudie la médecine à l'Université d'Etat et , apres avoir reçu son diplôme , n'a pas l'intention de
retourner dans son pays d'origine .
Selon Bansal les salaires en Arménie sont deux fois superieurs à ceux en Inde . Son chef cuisinier gagne
$950.00 US par mois.
La façade sombre de cette immigration est le trafic d'hommes avec des offres d'emploi frauduleuses.
Un jeune a paye $5,000 US pour un visa des Etats-Unis et s'est retrouvé
en Armenie comme destination finale.
Sam Singh, un défenseur des Droits des Hommes, établi à Erevan, vient en aide aux victimes des passeurs.
Pour les étudiants indiens en médecine ,apprendre l'arménien élémentaire est obligatoire pour converser avec les
patients , mais les autres catégories apprennent
la langue pour mieux négocier avec les marchands locaux et surtout avec les chauffeurs de taxi.
Zaven Gudsuz
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