C'est Martine, une de ses deux filles, qui m'a fait connaître Vartan Berberian : un génie au coeur du Marais parisien.
Officier de marine à la retraite, il a déposé des brevets qui lui ont permis de vivre confortablement . Ses pâtes à l'ail et à l'huie d'olive sont un délice.
Son livre " le figuier de mon père"
est d'abord un hommage à ses parents .
Sa mère petite femme au grand cœur, de noir vêtue comme l'étaient mes deux grand-mères, lui a transmis l'énergie de l’effort et la passion du travail. Son père avait connu l’abomination des cachots turcs, est l'aladin d’un conte oriental, de bon sens , qui regarde sa famille d'un oeil tendre, et commente la France qu'il a sous les yeux. Vartan a juste regretté , que son père ,travaillant dans les vins, n'ait rapporté à la maison que les bouchons au lieu des grands crus .
Le "Figuier de mon père" suit le parcours de Vartan, que ses instituteurs remarquent à l’école, pour son intelligence aigue, ses idées,ses efforts pour apporter de l’argent à ses parents, des humiliations pour son origine arménienne et surtout sa pauvreté, le gars de la marine, et sa formidable réussite d' inventeur…
Sa passion pour la pétanque lui a fait imaginer des boules personnalisées qu'il vend dans le monde entier.
Vartan Berberian était père de deux filles , d'un fils chirurgien renommé , et de nombreux petits et arrières-petits-enfants .
Paix à ton âme VARTAN !
NHM adresse ses condoléances attristées à sa famille et à ses nombreux amis