Margarita Simonian , rédactrice en chef de Sputnik réagit à l’arrestation d’un journaliste en Russie
"L’injustice, voici ce qui détruit des États. Et s’il semble à la société qu’il s’agit d’une injustice criante, il faut soit y mettre un terme immédiatement, soit prouver que tout est juste. Le prouver de telle manière qu’il ne serait pas possible de ne pas y croire», estime Margarita Simonian qui ajoute :
"«Depuis trois jours on me demande pourquoi "nous" "les" défendons, alors qu’"ils" ne font que nous harceler ou, dans le meilleur des cas, gardent le silence. Parce qu’il n’existe ni de "nous" ni de "ils". Il y a des bonnes personnes et des brebis égarées».
Le journaliste russe qui a été inculpé pour trafic de drogue Ivan Golounov a été assigné à résidence pour deux mois, jusqu'au 7 août. L’interpellation du journaliste a provoqué des protestations dans plusieurs villes russes. 66.000 personnes ont signé une pétition pour la libération du journaliste sur le site Change.org. Près de 6.000 journalistes ont signé la lettre ouverte demandant sa libération qui a été publiée par le syndicat des employés des médias, a dit à la presse russe le co-président de celui-ci, Anton Karliner. Un assistant du Président russe, Anton Kobiakov, a annoncé qu’il étudierait le cas lui-même.