La bosse des maths selon le chauffeur du président turc Recep Tayyip Erdogan
Les Arabes n'ont pas inventé les chiffresVous pensez que les chiffres utilisés quotidiennement sont une invention arabe ? Vous vous trompez. Malgré leur nom, les chiffres de notre système décimal sont en réalité indiens. Les Arabes les ont réutilisés dans leurs travaux mais ne les ont pas découverts. Si aujourd'hui on les appelle encore "chiffres arabes" c'est parce que les Européns les ont découverts au sein de l'empire arabo-musulman plus tardivement. Les Arabes n'ont pas inventé le zéroLà encore, il s'agit d'un emprunt aux scientifiques indiens. Mais n'allez pas croire que les Arabes n'ont rien découvert dans le monde mathématique, bien au contraire. Ils ont synthétisé à la fois les connaissances indiennes en observation et en calcul et la démarche d'analyse grecque, à savoir la démonstration. A cela, ils ont apporté une nouvelle approche fondamentale, l'expérimentation, la recherche des preuves qui va devenir une des caractéristiques de la science. A partir des acquis anciens, cette civilisation développe énormément le monde des mathématiques. Les Arabes ont transmis les savoirs grecs à l'Europe médiévaleCette idée est en partie fausse. Elle est improbable quand on sait que les Arabes considèrent la science comme un complément. Une sorte de "cerise sur le gâteau" d'un monde en paix et pleinement construit. Il faut dire que le monde européen médiéval est bien loin d'être unifié et paisible, il n'a pas de légitimité pour accéder à ce savoir. De plus un conflit religieux oppose alors les deux mondes et les échanges s'en ressentent. Idée en partie fausse là encore car il faut bien admettre que les connaissances grecques et arabes sont arrivées en Europe, vers les XIIe-XIIIe siècles. Contre toute logique de guerre, les hommes ont réussi à se rencontrer, à échanger et à transcender les conflits au nom de la science. De nombreux européens partent alors étudier dans les grands centres culturels du monde arabo-musulman, traduisent les textes en latin et les ramènent avec eux en Europe. Ce sont d'ailleurs à cause de ces traductions qu'ils ont attribué l'invention des chiffres aux Arabes.
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source : L'Internaute
Les premiers développements mathématiques concernaient l'extraction des racines carrées, des racines cubiques, la résolution d'équations polynomiales, la trigonométrie, le calcul fractionnaire, l'arithmétique des entiers naturels… Ils s'effectuèrent dans les civilisations akkadienne, babylonienne, égyptienne6, chinoise ou encore de la vallée de l'Indus.
Dans la civilisation grecque, les mathématiques, influencées par les travaux antérieurs et les spéculations philosophiques, recherchent davantage d'abstraction. Les notions de démonstration et de définition axiomatique sont précisées. Deux branches se distinguent, l'arithmétique et la géométrie. Au IIIe siècle av. J.-C., les Éléments d'Euclide7 résument et ordonnent les connaissances mathématiques de la Grèce.
Les mathématiques chinoises et indiennes (plus précisément de la vallée de l'Indus) sont parvenues en occident par la civilisation islamique à travers la conservation de l'héritage grec et l'interfécondation avec les découvertes, notamment en matière de représentation des nombres[réf. nécessaire]. Les travaux mathématiques sont considérablement développés tant en trigonométrie (introduction des fonctions trigonométriques) qu'en arithmétique. L'analyse combinatoire, l'analyse numérique et l'algèbre polynomiale sont inventées et développées.
Durant la « renaissance du XIIe siècle », une partie des textes grecs et arabes sont étudiés et traduits en latin. La recherche mathématique se concentre en Europe. Au XVIe siècle se développe – avec notamment Pierre de La Ramée – l'idée qu'il existe une science universelle (mathesis universalis) sur laquelle il est possible de fonder l'ensemble des connaissances. Descartes voit dès 1629, dans les Règles pour la direction de l'esprit, les possibilités qu'offrent les mathématiques pour jouer ce rôle8. Descartes souligne, dans le Discours de la méthode, l'attrait des mathématiques, « à cause de la certitude et de l'évidence de leurs raisons ». Le calcul algébrique se développe alors à la suite des travaux de Viète et de Descartes. Newton et Leibniz, indépendamment, inventent le calcul infinitésimal.
Au XVIIe siècle, Galilée se rend compte que les mathématiques sont l'outil idéal pour décrire le monde physique, ce qu'on peut résumer en disant que les lois de la Nature sont écrites en langage mathématique. Les mathématiques constituent donc, avec la démarche expérimentale, l'un des deux piliers du développement de la Science moderne.
Au cours du XVIIIe siècle et du XIXe siècle, les mathématiques connaissent de forts développements avec l'étude systématique des structures, à commencer par les groupes issus des travaux de Galois sur les équations polynomiales, et les anneaux introduits par Dedekind.
Le XIXe siècle voit avec Cantor et Hilbert le développement d'une théorie axiomatique sur tous les objets étudiés, soit la recherche des fondements mathématiques9. Ce développement de l'axiomatique conduira plusieurs mathématiciens du XXe siècle à chercher à définir toutes les mathématiques à l'aide d'un langage, la logique mathématique.
source : wikipedia