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Cannes 2019: Une vie cachée de Terrence Malick un film qui enchante.

De notre envoyée spéciale au Festival de Cannes ,Laura d'Amiola 

Un film stupéfiant de beauté, d’intériorité, une symphonie. les acteurs, un couple très amoureux. Chaque plan est une poème , la nature est magnifique.

L’histoire vraie de Franz Jägerstatter , béatifié en 2007 par Benoît XVI, a bouleversé journalistes et public du 72ème Festival du Cinéma.L’histoire de cet homme qui préfère mourir plutôt que prêter allégeance à Hitler pendant la Seconde Guerre mondiale.

L’Allemand August Diehl et l’Autrichienne Valerie Pechneront ont monté les marches et Terrence Malick a surpris tous les spectateurs du Grand théâtre Lumière ,dans la salle, lors de la standing ovation réservée à son film. La vie cachée est inspirée de faits réels, rend hommage à Franz Jägerstätter. En 1939, ce paysan qui habite à Radegund, petit village de la campagne autrichienne, coule des jours paisibles avec sa femme Fani et leurs trois enfants. Leur équilibre vacille lorsque le conflit éclate : le pays, annexé à l’Allemagne, est contraint d’apporter son soutien au Troisième Reich. . il arrive le jour où il  est appelé à rejoindre l’armée nazie. Mais lui seul contre tous refusera et les conséquences seront dramatiques. Il sera condamné à mort…..


Dans ce portrait historique, l’esthétique malickienne est sublime. "Car le bien croissant du monde dépend en partie d’actes non historiques ; et si les choses ne vont pas pour vous et moi aussi mal qu’elles auraient pu aller, nous en sommes redevables en partie à ceux qui ont vécu fidèlement une vie cachée et qui reposent dans des tombes délaissées." Cette phrase bouleversante de la romancière George Eliot (1819-1880) constitue l’épilogue du film , qui dresse le portrait durant la Seconde Guerre mondiale d’un objecteur de conscience. D’un homme, seul contre tous, qui a refusé d’exécuter les ordres, qui s’est rebellé contre le régime avec courage, détermination et abnégation.