A l’approche du 24 avril, journée officielle du génocide des Arméniens , tension entre des officiels turcs et Sonia Krimi, députée française & membre de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN
A l'ouverture de la réunion de l'Assemblée parlementaire de l'Otan à Antalya (sud de la Turquie), le président du parlement turc Mustafa Sentop, a attaqué la France, l'accusant de «manipuler l'histoire» et lui imputant la responsabilité des massacres commis en Algérie à l'époque coloniale et au Rwanda.
Sonia Krimi ( membre titulaire de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN & du groupe spécial Méditerranée et Moyen-Orient, du comité politique et du comité défense et sécurité)
a alors pris la parole pour se dire «choquée» par les attaques turques et rejeter la version de l'Histoire «écrite par les vainqueurs» .
Ce qui a suscité une réplique du chef de la diplomatie turque Mevlut (Mevlout) Cavusoglu (Tchavouchorlou), qui s'en est violemment pris à la France et à son président.
«En termes de génocide et d'histoire, la France est bien le dernier pays à pouvoir donner des leçons à la Turquie parce que nous n'avons pas oublié ce qui s'est passé au Rwanda et en Algérie», a attaqué le ministre des Affaires étrangères turc.
«Vous pouvez continuer à regarder les choses de haut mais nous continuerons à vous remettre à votre place de cette façon» a-t-il ajouté.
A la suite de cet échange un peu vif , Sonia Krimi et la délégation française ont quitté la salle de réunion en signe de protestation.
Quand l’arrogant @MevlutCavusoglu se permet de vous donner des leçons en arrogance et politesse avec arrogance et impolitesse ! #24avril #genocidearmenien #devoirdememoire @natopapress @FranceOTAN
source : images de la réunion retransmises en direct
Le génocide des Arméniens par le gouvernement Jeune Turc utilisant l'"Organisation Spéciale" , les "SS turcs" (des criminels sortis de prison), a fait environ un million et demi de victimes qui ont été massacrés de manière systématique par les troupes de l'Empire ottoman pendant la Première Guerre mondiale.
Mais le gouvernement turc nie le génocide, évoquant des massacres réciproques sur fond de guerre mondiale.