Jayne Mansfield sur Arte 2ème partie de soirée
Vera Jayne Palmer est la fille unique d'une famille bourgeoise formée par Herbert William Palmer (1904-1936), avocat, et Vera (Jeffrey) Palmer (1903-2000), laquelle avait des origines anglaises. Comme beaucoup d'enfants de son époque, elle veut être une star à la Shirley Temple. À douze ans, elle prend des cours de danse de salon1.
Le 10 mai 1950, elle épouse Paul James Mansfield et donne naissance à une fille Jayne Marie Mansfield (en), le 8 novembre 1950. En 1952, elle fréquente une école d'art dramatique à Dallas, puis étudie le théâtre et la psychologie à l'université de Géorgie. Elle débute sur les planches en amateur et prend des cours avec Baruch Lumet. Elle gagne également de nombreux concours de beauté. En 1954, le couple s'installe à Los Angeles avec leur fillette. Encore inconnue, elle tente sa chance à Hollywood. Après des auditions sans succès pour la Paramount Pictures et Warner Bros, elle tourne pendant deux ans dans des séries Z. Les réalisateurs qui veulent surtout mettre en avant ses mensurations (102-53-91 cm pour 1,68 m2) la cantonnent dans des personnages caricaturaux qui lui valent le surnom de « Blonde explosive » ou « le Buste ». En 1956, elle signe un contrat de sept ans avec la Twentieth Century-Fox qui veut ainsi remplacer Marilyn Monroe qui s'est séparée du studio, Jayne évoluant dans un registre plus vulgaire et populaire3 : elle est surtout sollicitée pour les cocktails de presse ou les calendriers de fin d'année, si bien que les stars hollywoodiennes la snobent4. En 1957, elle donne un aperçu de l'actrice qu'elle aurait pu être, dans le film de Paul Wendkos Le Cambrioleur (The Burglar), où elle s'avère excellente dans un rôle dramatique5. La Fox ne croit plus en sa star ; elle la prête pour des productions étrangères puis finalement la licencie en 1959 pour récupérer Marilyn, si bien que sa carrière décline6.
En 1964, elle donne naissance à une fille, Mariska Hargitay, qui est connue pour son rôle du lieutenant Olivia Benson de la série New York, unité spéciale. Elle a en tout cinq enfants de trois pères différents.
En 1966, elle est présentée à Anton LaVey, leader de l'Église de Satan, qui fera d'elle une grande prêtresse honoraire.
Icône déchue noyée dans l'alcool et les psychotropes, elle reste populaire mais en est réduite à des tournées miteuses7. Elle meurt le près de Slidell (Louisiane) après une dernière représentation sordide dans le cabaret Gus Stevens Supper Club à Biloxi. Rejoignant La Nouvelle-Orléans (où elle doit effectuer un show télévisé) à bord de la Buick Electra8 conduite par Ronnie Harrison, son chauffeur, la voiture s'encastre dans un camion qui répandait des pesticides réduisant la visibilité à quelques mètres à 2 h 25 du matin9. Contrairement à une légende tenace, Jayne qui est assise entre Sam Brody, son amant du moment, et le conducteur, décédés également, n'est pas morte décapitée mais d'un écrasement de la boîte crânienne10. Trois de ses enfants, Mariska, Miklós et Zoltán Hargitay, nés de son union avec Mickey Hargitay, acteur et ancien Mister Univers d'origine hongroise, sont à l'arrière et s'en tirent avec quelques blessures légères. Elle est inhumée au Fairwiew Cemetery de Pen Argyl (Pennsylvanie).
Elle était passionnée par les roses et les cœurs. Ses voitures étaient toutes roses. En dépit de ce que pourraient laisser supposer ses rôles de blonde idiote, Jayne Mansfield était une femme cultivée, elle parlait cinq langues,
source : wikipedia