Selon le CEP (Centre Européen de Politique), c'est l'Allemagne qui est le vainqueur de l'adoption de l'euro, avec 1893 milliards d'euros supplémentaires pour le PIB, de1999 à 2017, soit 23.116 euros par habitant.
Les Néerlandais ont gagné 21.003 euros, et ô surprise, les Grecs auraient gagné 190 euros par habitant depuis 2001.
L'euro a apporté un gain de prospérité au début, qui a été éliminée par la crise économique à partir de 2010.
Les grands perdants de l'euro . L'Espagne = – 5031€ et la Belgique -6370 euros, les Portugais -40.604 euros par personne.
Les deux pays les plus affectés sont la France et l'Italie, qui ont perdu 3591 et 4325 milliards d'euros sur 20 ans, 55.996 euros par Français et 73.605 euros par Italien. Le bilan global serait donc, à l'échelle de l'économie européenne, négatif.
Le Centre de Politique Européenne mentionne l'importance d'un outil de politique économique mort avec l'adoption de l'euro: la dévaluation.
Depuis 1945, la France et l'Italie avaient eu plusieurs fois recours à la dévaluation du franc et de la lire, pour soutenir leur économie. Une pratique aux avantages et revers nombreux, utilisée pour la dernière fois en France en 1986, justement pour rééquilibrer la valeur du franc par rapport au mark allemand, et défendre les entreprises exportatrices. Depuis l'euro les gouvernements des deux pays ne peuvent plus dévaluer, et n'ont pas engagé les réformes qui leur auraient permis de rendre l'économique plus efficace, et de bénéficier de l'euro.
Le think tank souligne l'importance d'engager des améliorations structurelles sur l'économie et l'État. Jusqu'à donner un avis très personnel sur la politique économique française: «pour profiter de l'euro, la France doit suivre avec rigueur la voie de la réforme du président Macron