Parti de rien », est le titre de son autobiographie (From The Ground Up, Penguin Random House, 2019, non traduit), Howard Schultz aimerait la Maison Blanche, mais à ses conditions.
Son passé de patron progressiste le range dans le camp démocrate, mais le fondateur de Starbucks, retiré des affaires, a annoncé le 27 janvier envisager de se présenter comme indépendant à l’élection présidentielle de 2020.
Cela le dispenserait des primaires. Il suscite déjà l’effroi des adversaires de Donald Trump, qui y voient une lubie de milliardaire.
Le président des Etats-Unis a mis au défi Howard Schultz de sauter le pas sur son compte Twitter.
Sa candidature serait une aubaine pour Trump en neutralisant un électorat ennemi.
La tournée de promotion de son livre donne l’occasion à l’ancien patron issu d’un quartier défavorisé de New York ,de dénoncer le gauchisme du Parti démocrate. Il affirme qu’une majorité d’Américains ne se reconnaît plus dans les deux grands partis américains.
Cela rappelle un président français….
Une tactique vivement critiquée par un autre milliardaire qui a fait le choix inverse. « Il n’est pas possible qu’un indépendant gagne », assure Michael Bloomberg. L’ancien maire républicain de New York parle d’expérience : il avait examiné cette hypothèse en 2016 avant d’appuyer Hillary Clinton, et soupèse aujourd’hui ses chances à la primaire démocrate. « La grande probabilité est qu’un indépendant va diviser le vote anti-Trump et aboutir à sa réélection, et c’est un risque (…) que nous ne pouvons nous permettre aujourd’hui »,
