De notre envoyé spécial aux Etats-Unis :
Première tentative en Floride
En 1562, Gaspard de Coligny relance la colonisation vers l'Amérique du Nord. Partis du Havre le , Jean Ribault, secondé par René de Goulaine de Laudonnière , du cartographe Jacques Le Moyne de Morgues & 150 hommes arrivent à bord de deux navires à l'embouchure de la May le .
Ils y construisent un fort Charlesfort en l'honneur de Charles IX, dont Les vestiges sont sur l'île de Parris (Island).
René de Goulaine de Laudonnière arpente "la Floride française" et découvre un vaste lac Okeechobee, qu'il nomme Surruque ( tribu locale de la Nation Mayacas) .
Ribault retourne en France chercher des renforts, des biens et du matériel, mais à Dieppe le , la ville est en guerre civile.
Il fuit vers l'Angleterre, en bons termes avec les Huguenots., mais refusant une nouvelle expédition au nom de la reine d'Angleterre, il est emprisonné2.
En 1563, les 28 hommes3 restés sur place, ne voient pas revenir leur chef. Les soldats se disputent et des bâtiments sont incendiés. Malgré les bonnes relations avec les tribus des Saturiwas et des Tacatacurus, une tribu amérindienne (Utina) menace les colons rescapés qui partent sur plusieurs esquifs. Certains sont recueillis par les marins britanniques des colonies anglaises voisines, les autres périssent en mer vers la France.
2ème épisode en Floride
La Paix d'Amboise permet à Coligny de relancer ses projets de colonisation.
Trois vaisseaux partent du Havre le avec René de Goulaine de Laudonnière qui fonde le un nouveau bastion en Floride française, le fort Caroline.
Le fort Caroline défend la petite colonie française des menaces espagnoles qui se méfient des Français au nord de leur territoire colonial.
La cohabitation avec les tribus se dégrade, le chef manque d'autorité et ses compagnons se rebellent. Laudonnière leur laisse un des vaisseaux avec lequel les mutins sillonnent les Caraïbes. Ils sont tués ou emprisonnés par les Espagnols1.
Le un renfort composé de sept navires et 600 colons, commandée par Ribault arrive au fort Caroline.
Elle croise l'escadre de Pedro Menéndez de Avilés qui arrive d'Espagne avec mission de chasser les Français de Floride. Sa flotte a dix navires et 2 600 hommes.
Menéndez de Avilés attaque mais les navires français sont plus rapides et les Espagnols s'installent plus au sud, où ils établissent un camp qui deviendra Saint Augustine.
Ribault attaque les Espagnols avec quelques navires et ses troupes,qui sont surpris en mer par une tempête qui dure des jours et fait sombrer les bateaux. Les naufragés atteignent l'îlot de Matanza où les Espagnols viendront les surprendre et les achever jusqu'aux derniers Jean Ribault inclus.
Pedro Menéndez de Avilés choisit d'attaquer le fort Caroline par voie terrestre. Il attaque le fort Caroline le défendu par 200 à 250 colons. 50 femmes et enfants sont faits prisonniers, tous les autres sont exécutés. Quelques survivants dont Laudonnière s'échappent par la forêt1.
La Floride française n'a pas survécu à ces deux épisodes désastreux.
En 1567, Dominique de Gourgues s'embarque dans une expédition punitive pour venger les Français massacrés par les Espagnols deux ans plus tôt. Arrivée en 1568 vers les côtes de Floride, les troupes françaises, avec l'aide des Amérindiens Saturiwas, Potanos et Mayacas, massacrent la garnison espagnole du fort Matéo succésseur du fort Caroline. Dominique de Gourgues détruira deux autres forts espagnols.
Il faudra attendre le XVIIIe siècle pour revoir les troupes françaises en Floride, avec la prise de Pensacola de 1719 en Floride espagnole et jusqu'à l'abandon de Pensacola par les Français en 1726.
Notes et références
- Philippe Parroy, Quand la Floride faillit être française dans La Nouvelle Revue d'Histoire de mars-avril 2015, p. 21-23
- Trudel 1965, p. ??
- Ivan Cloulas, Catherine de Medicis, Fayard, 1979, p. 216
Bibliographie
- Mickaël Augeron, Didier Poton et Bertrand Van Ruymbeke, dir., Les Huguenots et l'Atlantique, vol. 1 : Pour Dieu, la Cause ou les Affaires, préface de Jean-Pierre Poussou, Paris, Presses de l'Université Paris-Sorbonne (PUPS), Les Indes savantes, 2009, (ISBN 9782846541732).
- Mickaël Augeron, Didier Poton et Bertrand Van Ruymbeke, dir., Les Huguenots et l'Atlantique, vol. 2 : Fidélités, racines et mémoires, Paris, Les Indes savantes, 2012, (ISBN 9782846542425).
- Mickaël Augeron, John de Bry, Annick Notter, dir., Floride, un rêve français (1562-1565), Paris, Illustria, 2012, (ISBN 9782919425075).
- Paul Gaffarel, Histoire de la Floride française, Librairie de Firmin-Didot, Paris, 1875, 522 pages Texte en ligne sur [archive]Gallica.
- Louis-Henri Parias, Histoire universelle des explorations, en 4 volumes, éditions Nouvelle Librairie de France, Paris, 1959, tome 2, p. 372.
- Marcel Trudel, Histoire de la Nouvelle-France, t. 1 : Les vaines tentatives (1524-1603), Montréal, Fides,
- Gilles Fonteneau, Sur les traces des Huguenots de Floride, Expéditions en Charenta 1562-2007, préfacé par l'amiral Bellec, 288 pages, 2008, (ISBN 9782916104447).
source : wikipedia.fr
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TOURISME :
Los -Angeles -Miami one way = $110 environ (Air Frontier)
Paris-Miami: aller = 250 € environ (Go Voyages)
température moyenne de 17°C à 26°C
les mois les plus agréables : de novembre à avril
Le site web des Français en Floride :https://frenchdistrict.com/floride/
Les mois les plus agréables : de novembre à avril , surtout dans le sud et Key West
Les heures de vol : Paris>Miami sans escale = 8 heures 30
Los-Angeles > Miami sans escale = 5 heures 30
Le permis de conduie : la Floride applique l'accord de réciprocité avec la France
sinon il faut conduire avec le permis international , valable un an si vous n'êtes pas résident . Si vous êtes résident , ce permis intenational est valable seulement 3 mois .
lire:www.notrereveamericain.fr aussi : https://www.notrereveamericain.fr/permis-de-conduire-en-floride/
ou la mésaventure avec un agent qui ne savait pas qu'il y a un accorde réciprocité avec la France . Un autre agent demande à son chef qui lit dans un livre que l'accord existe bel et bien .