Barracuda : les “petits” sous-marins français
Le Baracuda doit prendre le relais des sous-marins de la classe Rubis qui seront retirés du service actif jusqu'en 2026.
Il aura une autonomie accrue avec la possibilité d'utiliser le même combustible nucléaire sur des périodes de 10 ans.
La limite viendra de l'approvisionnement de l'équipage puisque le bâtiment transportera 70 jours de vivres au maximum.
Outre les missions classiques d'attaques de navires et de sous-marins ennemis, les Barracudas pourront frapper des forces terrestres, faire des missions de renseignement, déployer des commandos de Marines.
Ils permettront d'accueillir un équipage mixte masculin et féminin. La désignation de "nucléaire" de ces bâtiments concerne le mode de propulsion. Les SNA Barracuda ne sont en effet pas conçus pour lancer des armes nucléaires balistiques.
Caractéristiques techniques des Barracuda
Longueur: 99.5 m
Diamètre: 8.8 m
Masse vide: 4765 tonnes
Masse max: 5297 tonnes
Vitesse: 46.3 km/h (25 noeuds)
Autonomie: 10 ans
Equipage: 60 dont 8 officiers
Profondeur max: 350 m
Armement: 20 torpilles lourdes IF 21, missiles anti-navire Exocet SM39, missiles de croisière SCALP
Marlin et SNX-23: des sous-marins pour l'exportation
La DCN a lancé deux modèles de sous-marins classiques pour l'exportation. Le Marlin est un sous-marin standard de 1850 tonnes et 75 m de long, dérivé du Scorpène ,succès commercial en Amérique Latine.
Le second est un sous-marin "discount" de 855 tonnes , 50% moins cher que les standards du marché. Le SNX-23, le nom de code du programme, est destiné à la surveillance et la défense de zones côtières.
source : DCN