L”Affiche Rouge : le dernier des 11 événements (en 8 dates) le 23 Mars 2019 avec l’AbrissClub à Toulon
en présence de Mme Geneviève DARRIEUSSECQ, Secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants , avec l'ANACRA et le CCAF
Réception et discours de Madame la Ministre sous des tentes chauffées au MONT VALÉRIEN Clairière des fusillés avenue du Professeur Léon Bernard – 92150 Suresnes Train SNCF : Gare de Suresnes -Mont Valérien / RATP :Mont Valérien / Voiture : Porte maillot – Pont de Suresnes, Mont Valérien fléché -PARKING LIBRE / Des bus sont affrêtés à partir de l’Ecole Militaire.
L’Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants Arméniens (ANACRA) vous convie à cette cérémonie à l’occasion du 75e anniversaire de l’exécution des 22 Résistants morts pour la France le 21 février 1944.
URGENT – Inscriptions sur liste nominative avec adresse postale (les retardataires peuvent s’inscrire par téléphone ou par mail et se présenter avec leur pièce d’identité)
ANACRA : 06 80 35 67 15 – d.artinian19@gmail.com
les invités sont attendus avec leur invitation et leur carte d'identité (mesures de sécurité exceptionnelles) , soit dans la clairière, soit sous la tente chauffée dans laquelle l'ensemble des phases de la cérémonie sera retransmis sur écrans télés. Un carton d'invitation nominatif émanant du Chef du Bureau de la vie associative et des commémorations de la SGA/DPMA/SDMAE/BVAC (sic!) sera envoyée par voie postale aux invités.
Jeudi 21 février 2019 à 18 heures : à Vaulx-en -Velin au cinéma "les Amphis" rue Pierre Cot 69120 Vaulx -en-Velin : projection du film :" Arsène Tchakarian , mémoire de l'Affiche Rouge" de Michel Violet, en hommage au groupe Manouchian, avec l'UCFAF , les comités de Décines-Meyzieu et de Vaulx-en-Velin, l'ANACR
Jeudi 21 février 2019 à 18 heures 30 : Le Maire Didier Guillaume, vice-pdt du conseil départemental du Val-de-Marne, Laurent Zuiglemeyer , conseiller municipal délégué à la mémorie et aux anciens combattants ,la municipalité convient à Choisy au square quai des Gondoles qui sera baptisé square Missak Manouchian .
Samedi 23 février 2019 à 11 heures : La JAF avec l'ANACR , l'ANACRA , l'UCFAF et les scouts apostoliques de Marseille , au square Missak Manouchian boulevard Charles Livon 13007 Marseille
Samedi 23 février à 10 heures à Vaulx-en Velin square Missak Manouchian , angle Garibaldi et Roger Salengro à Vaux-en Velin , la Côte
Dimanche 24 Février à 10h30 au cimetière d'Ivry 44 avenue de Verdun 94200 Ivry sur Seine .: accès voitures autorisé , métro ligne 7 station Pierre & Marie Curie , tram T3 station porte de Choisy puis bus 183 arrêt Cimetière parisien, 1 avenue du Repos, Kremlin Bicêtre
sous l’égide de l’ANACR (Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants) : le discours de Taline Durman :
"Chers amis, Nous voici réunis autour de la tombe d’Arsène Tchakarian qui repose désormais auprès de ses frères d’armes du Groupe Manouchian.
En ce dimanche 24 février, nous sommes venus honorer la mémoire de Missak et de ses camarades exécutés par les nazis en 1944 mais nous sommes également là pour vous cher Arsène qui fut leur compagnon. Vous, le dernier survivant du Groupe Manouchian, vous vous étiez fait une promesse à vous-même, celle d’être présent tous les ans, quel que soit le temps, au cimetière d’Ivry sur Seine pour évoquer les combattants de l’Affiche Rouge.
Pour la première fois, vous n’avez pas pu respecter ce serment mais sachez, cher Arsène, que nous suivrons le chemin que avez tracé et que nous serons présents pour eux et pour vous dans les années à venir comme nous sommes présents aujourd’hui.
Et pourquoi reprendre le flambeau de ce travail de mémoire ?
Nous devons reprendre le flambeau du travail de mémoire parce que plus jamais ce travail est primordial et indispensable. Arsène, vous qui alliez dans les lycées et les collèges pour raconter l’histoire de la Résistance mais aussi celle des Arméniens et du génocide, vous connaissiez l’importance du témoignage et de la transmission.
En ces temps troublés où resurgissent des démons du passé que tous espérions à jamais disparus, il me revient en mémoire une phrase du dramaturge Bertolt Brecht : « le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde ». Cette bête immonde c’est le rejet des autres, c’est l’antisémitisme, ce sont toutes ces idées nauséabondes contre lesquelles s’étaient levés les héros de la Résistance et qu’ils combattaient avec force et avec rage.
Votre histoire, Arsène comme celle de Manouchian est une page de l’Histoire de France mais aussi de l’Histoire universelle car vous étiez à la fois des Résistants contre l’occupant nazi en France et des rescapés du génocide des Arméniens.
Comment dans ce cas ne pas être choqué par le fiel haineux déversé par un négationniste du Génocide des Arméniens le 21 février dernier sur Manouchian, le jour même de la commémoration de son exécution ?
Tout le travail de mémoire, dans une telle actualité prend alors pleinement son sens pour combattre les négationnistes de tout poil et pour rappeler que la France, notre France celle pour laquelle sont tombés Missak Manouchian et ses camarades est celle des Droits de l’Hommeet des valeurs républicaines Liberté, Égalité et Fraternité.
Votre combat, cher Arsène, nous le continuerons inlassablement pour que le sacrifice des héros de la Résistance ne soit pas vain !
Comité Directeur
Taline Durman
Ivry, 24 février 2019
puis
sous l'égide de l'ANACRA (Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants Arméniens) :LUNDI 25 FEVRIER 2019 à 18h30
dans la salle de réception de la Cathédrale St Jean Baptiste
15, rue Jean Goujon 75008 – Paris
L'affiche rouge Léo Ferré chante : l'Affiche rouge : https://www.youtube.com/watch?v=1nqyPVPDtcY
Leny Escudero chante l'Affiche rouge : https://www.youtube.com/watch?v=n9nrq4o2OQ4
Bernard Lavilliers chante l'Affiche rouge : https://www.youtube.com/watch?v=NWl9g9ebr8w
Cali chante l'Affiche rouge : https://www.youtube.com/watch?v=N6pWtx0xqMY
et enfin : le 23 Mars 2019 à 10 heures, avec l'Abriss'Club
à Toulon , Parc La Navale , Porte des Anciens Chantiers , cérémonie-hommage
"Vous n'avez réclamé ni gloire ni les larmes
Ni l'orgue ni la prière aux agonisants
Onze ans déjà que cela passe vite onze ans Vous vous étiez servis simplement de vos armes
La mort n'éblouit pas les yeux des Partisans
Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
L'affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu'à prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants
Nul ne semblait vous voir Français de préférence
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE
Et les mornes matins en étaient différents
Tout avait la couleur uniforme du givre
A la fin février pour vos derniers moments
Et c'est alors que l'un de vous dit calmement
Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand
Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses
Adieu la vie adieu la lumière et le vent
Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent
Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses
Quand tout sera fini plus tard en Erivan
Un grand soleil d'hiver éclaire la colline
Que la nature est belle et que le coeur me fend…..
C’est le poème le plus touchant de Louis Aragon – écrivain, poète, résistant français – et Léo Ferré en a fait sa chanson la plus engagée. Pendant la Résistance les poèmes de Louis Aragon, signés François La Colère, circulaient de bouche à bouche, recopiés sur des bouts de papier… Il ne faut pas oublier. Il faut exercer encore le courage et la force de résister contre les injustices, « sans haine en nous pour les autres peuples »…
Il y a tellement de puissance dans la voix de Léo Férré , puis sa colère !
Tant d’émotions. Splendide…
"La justice viendra sur nos pas triomphants
Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
Et je te dis de vivre et d'avoir un enfant
Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient le coeur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s'abattant…."
Les 10 résistants étrangers figurant sur l'affiche font partie des 23 FTP-MOI jugés et condamnés à mort par un tribunal militaires allemand dans la semaine du 18 au 24 février 1944. Ce procès était consécutif à l'arrestation massive que les policiers de Vichy de la BS2 (Brigade Spéciale, anticommuniste) avait opéré au sein des résistants communistes étrangers des FTP-MOI.
Les FTP-MOI (Francs-tireurs et partisans de la main d’œuvre étrangère) sont issus de la Main-d'œuvre immigrée (MOI), une structure mise en place par le Parti communiste français dans les années 1920 pour encadrer les très nombreux étrangers travaillant en France. Dès que le Parti communiste français s'engage dans la lutte armée, en août 1941, les étrangers de la MOI ont constitué une part importante des forces mobilisées dans la région parisienne. Dés la constitution des Francs-tireurs et partisans (FTP) en avril 1942, il est demandé à la MOI de mettre sur pied des groupes de FTP-MOI. Au cours des six premiers mois de l'année 1943, ces groupes FTP-MOI parviennent à exécuter 92 attentats, même si le nombre des combattants ne dépassera jamais 65, chiffre atteint en août 1943, quand l'Arménien Missak Manouchian devient Commissaire militaire de l'ensemble des FTP-MOI de la région parisienne. Il est alors demandé aux FTP-MOI d'intensifier leurs actions. Le fait d'arme le plus spectaculaire sera l'attentat qui coûtera la vie au général SS Julius Ritter le 28 septembre 1943. Au cours de la même période, l'étau se resserrait sur ces résistants, car les policiers des Brigades spéciales les repéraient pratiquement tous au cours d'opération de filature de grande envergure
Production et diffusion de l'affiche
L'affiche sert à la propagande nazie qui vise à déstabiliser la Résistance française en jouant les cartes traditionnelles de l'anti-bolchevisme et de la xénophobie pour influencer l'opinion publique [7],[8].
Elle aurait été placardée au moment du procès des 23 membres du groupe Manouchian, affilié aux Main-d'œuvre immigrée[9],[10].
Pour Adam Rayski, l'existence d'un procès public, et l'allégation selon laquelle les accusés auraient comparu dans une salle d'audience dans un grand hôtel parisien, est un « énorme mensonge de la propagande allemande et vichyssoise »[11].
L'éditeur de l'affiche, non mentionné explicitement sur celle-ci, serait, d'après Michel Wlassikoff, le Centre d'études antibolcheviques (CEA), affilié au Comité d’action antibolchévique (CAA) organisme français créé dans le sillage de la LVF en juin-juillet 1941 [12] « épaulé par les publicistes des mouvements ultra et ceux du ministère de l'Information de Vichy »[13]. Cependant, le film Les Faits d'armes de la semaine, réalisé par la société Busdac en 1944, qui contient sous forme cinématographique les mêmes images des hommes de l'affiche rouge dans la cour de la prison de Fresnes, appartient, pour Jean-Pierre Bertin-Maghit, à la catégorie des « films documentaires allemands », et non à celle des « films commandités par le gouvernement de Vichy »[14].
L'affiche a été vue à Paris[15], à Nantes[16], à Chalon-sur-Saône[17] et à Lyon[18]. Certains auteurs parlent d'une diffusion dans toute la France, par exemple Philippe Ganier-Raymond écrit en 1975 que « les murs de France se couvraient de quinze mille affiches »[19], Claude Lévy, en 1979, que l'affiche « apparaissait sur les murs des plus petits villages de France »[20] et la plaquette de l'exposition Manouchian tenue à Ivry en 2004, affirme que celle-ci fut « largement placardée sur les murs des villes et des villages français »[21], ce qui n'est guère différent du tract de mars 1944 de l'Union des Juifs pour la Résistance et l'Entraide qui parle d'un affichage « sur les murs de toutes les villes et villages de France »[22], mais qui, pris à la lettre, constituerait un tirage supérieur à 15 000 exemplaires.
Réception et influence
Si l'on en croit les rapports des Renseignements généraux, l'affiche eut sur la population un effet contraire à celui cherché par les Allemands: Les passants manifestèrent souvent des réactions de sympathie vis-à-vis des résistants dont la photo avait été reproduite sur l'affiche, et par ailleurs, les articles de soutien furent nombreux dans la presse clandestine[8]. De nombreux anonymes déposent des fleurs au pied des affiches et collent des bandeaux sur lesquels on peut lire : « Oui, l’armée de la résistance », « Morts pour la France », ou « Des martyrs ». [réf. nécessaire]
Les parutions clandestines qui mentionnent explicitement l'Affiche rouge relativement tôt : le no 14 de mars 1944 des Lettres françaises[23] et le tract publié par l'Union des Juifs pour la Résistance et l'Entraide (UJRE) en mars 1944[22].
Témoignage de Simone de Beauvoir : « À Paris, les occupants ne collaient plus d'« Avis » aux murs; cependant ils affichèrent les photographies des « terroristes étrangers » qu'ils condamnèrent à mort le 18 février et dont vingt-deux furent exécutés le 4 mars : malgré la grossièreté des clichés, tous ces visages qu'on proposait à notre haine étaient émouvants et même beaux ; je les regardai longtemps, sous les voûtes du métro, pensant avec tristesse que je les oublierai. » (La Force de l'âge, p. 649).
Jean Anouilh a affirmé pour sa part s'être inspiré de l'événement pour écrire son Antigone, créée au théâtre de l'Atelier le , mais il semble — s'il fait bien référence à l'Affiche rouge — qu'il commette a posteriori une erreur de chronologie, certaines sources indiquant que l'essentiel de la pièce avait été écrit dès 1942, à la suite de l'« affaire Paul Collette »[24].
Liste des membres du "groupe Manouchian" exécutés
- Joseph Boczov [József Boczor; Wolff Ferenc] (AR), Hongrois, 38 ans – Ingénieur chimiste
- Georges Cloarec, Français, 20 ans
- Rino Della Negra, Italien, 19 ans – Footballeur du Red Star Olympique
- Thomas Elek [Elek Tamás] (AR), Hongrois, 18 ans – Étudiant
- Maurice Fingercwajg (AR), Polonais, 19 ans
- Spartaco Fontano (AR), Italien, 22 ans
- Jonas Geduldig, Polonais, 26 ans
- Emeric Glasz [Békés (Glass) Imre], Hongrois, 42 ans – Ouvrier métallurgiste
- Léon Goldberg, Polonais, 19 ans
- Szlama Grzywacz (AR), Polonais, 34 ans
- Stanislas Kubacki, Polonais, 36 ans
- Cesare Luccarini, Italien, 22 ans
- Missak Manouchian (AR), Arménien, 37 ans
- Armenak Arpen Manoukian, Arménien, 44 ans
- Marcel Rajman (AR), Polonais, 21 ans
- Roger Rouxel, Français, 18 ans
- Antoine Salvadori, Italien, 24 ans
- Willy Schapiro, Polonais, 29 ans
- Amédéo Usséglio, Italien, 32 ans
- Wolf Wajsbrot (AR), Polonais, 18 ans
- Robert Witchitz (AR), Français, 19 ans
Les inconnus de l'Affiche rouge
En 2014, Michel Martineau, fils du commissaire Franck Martineau (torse nu criblé de balles) publiait le résultat de son enquête concernant son père ainsi que le commissaire Georges Gautier, figurant également sur l'affiche[1]. Les deux hommes ont été victimes de groupes FTP distincts des groupes FTP-MOI concernés par l'affiche.
Franck Martineau était commissaire de police à Gonesse. Il a été abattu le 15 juillet 1943, alors qu'il circulait à vélo entre le commissariat et son domicile au moment de la pause repas[25]. Les auteurs de l'attentat était les membres du détachement FTP Victor Hugo, eux-même à vélo. Il y eu 3 tireurs; le commissaire Martineau reçut la plupart des balles dans le dos et quelques unes de face.Il eut le temps de tirer une balle de son arme de service,un unique avant de tomber sur le dos.On retrouvera son paquet de Gauloise avec 3 balles dedans. On ne sait pas à quel niveau cet attentat avait été décidé. À l'origine, il y aurait eu la dénonciation du commissaire par un membre du groupe, âgé de 18 ans qui avait été admonesté par le commissaire à la demande de sa mère[26].
Le commissaire Gautier, en poste à Juvisy a été abattu le 12 novembre 1943 alors qu'il effectuait en moto le trajet entre son domicile et Juvisy. Les auteurs de l'attentat était un groupe spécial de FTP qui avaient reçu des directives de la part du responsable FTP de la région parisienne Joseph Epstein qui avait cru une dénonciation imputant au commissaire l'exécution de 40 patriotes. En réalité, le commissaire Gautier appartenait à un réseau du BCRA depuis 1941 et rendait des services sous forme d'établissement de faux-papiers, planques et recherches de renseignements[27].
Postérité
Le Journal officiel, du 13 juillet 1947, rend public un décret signé le 31 mars 1947 attribuant la Médaille de la résistance à titre posthume à Olga Bancic, Joseph Boczov, Georges Gloarek (sic), Thomas Elex (sic), Roger Rouxel, Antoine Salvadori, Salomon-Wolf Schapira (sic), Wolf Wajsbrot, Robert Witschitz, Amédéo Usseglio et Rino Della Negra[28], mais bien vite, dans les années qui ont suivi la Libération, l'Affiche rouge sera passée sous silence. On peut l'expliquer par la volonté de mettre l'accent sur l'identité française de la résistance plutôt que sur l'apport des étrangers, mais aussi par l'irruption de la Guerre froide qui conduit à une répression anticommuniste qui vise au premier chef les organisations et les militants étrangers[8].
Plaque de la rue du Groupe Manouchian
A partir de 1985, l'Affiche rouge s'impose peu à peu, jusque dans les manuels scolaires comme le symbole de la part prise par les étrangers dans la Résistance [8].
À l'initiative de Robert Badinter, une proposition de loi, votée le 22 octobre 1997 décide de l’édification d’un monument à la mémoire de tous les résistants et otages fusillés au fort du Mont-Valérien entre 1941 et 1944. Un monument, réalisé par le sculpteur et plasticien Pascal Convert, à la mémoire de ces 1 008 fusillés est inauguré le 20 septembre 2003.
Bibliographie
Sources, témoignages et ouvrages universitaires
- Mélinée Manouchian, Manouchian, Paris, Les Éditeurs français réunis,
- Monique Lise Cohen, Jean-Louis Dufour (dir.), Les Juifs dans la Résistance, Éditions Tirésisas, 2001
- Stéphane Courtois, Denis Peschanski, Adam Rayski, Le Sang de l'étranger – Les Immigrés de la M.O.I. dans la Résistance, Fayard, 1989
- Simon Cukier, Dominique Decèze, David Diamant, Michel Grojnowski Juifs révolutionnaires, éditions Messidor, Paris, 1987 (ISBN 2-209-05817-1)
- Jean-Emmanuel Ducoin (dir.), Groupe Manouchian – Fusillés le 21 février 1944 – Des héros, à la vie, à la mort, SIEP, Hors-série de l’Humanité, février 2007, Paris, 50 p. (avec le DVD La Traque de l’Affiche rouge et la reproduction de l’Affiche en poster : Groupe Manouchian – Fusillés le 21 février 1944 – Des héros, à la vie, à la mort, présentation [archive] sur le site de L’Humanité)
- Guy Krivopissko (dir.), La Vie à en mourir – Lettres de fusillés, 1941-1944, éditions Taillandier, Paris, 2003 (ISBN 2-84734-079-3)
- Philippe Garnier-Raymond, L’Affiche rouge, Fayard, Paris, 1975
- Gaston Laroche, On les nommait des étrangers, Les éditeurs français réunis, Paris, 1965
- Denis Peschanski, Des étrangers dans la résistance, l’Atelier, Paris, 2002
- Jacques Ravine, La Résistance organisée des Juifs en France (1940-1944), Julliard, Paris, 1973
- Adam Rayski, L’Affiche rouge, Mairie de Paris, 2003, 80 p. (Version originale : Immigranten und Judeninder französischen Résistance, Verlag Schwarze Risse, Berlin, 1994). [PDF] [lire en ligne [archive]]
- Benoît Rayski, L’Affiche rouge, 21 février 1944 – Ils n’étaient que des enfants…, Le Félin, Paris, 2004, 121 p. (ISBN 2-86645-538-X)
- Arsène Tchakarian, Les Francs-tireurs de l’Affiche rouge, éditions Messidor, Paris, 1986 (ISBN 2-209-05794-9)
- Boris Holban, Testament – Après quarante-cinq ans de silence, le chef militaire des FTP-MOI de Paris parle, Calmann-Lévy, 1989 (ISBN 978-2-7021-1778-1)
- Michel Martineau, Les inconnus de l'Affiche rouge, préface de Jean-Marc Berlière, Libre label, (ISBN 978-2-3612-8184-7), 2014
Roman
- Alain Blottière, Le tombeau de Tommy, Gallimard, 2009 (sur Thomas Elek)
Filmographie
Documentaires
- Pascal Convert, Mont-Valérien, au nom des fusillés, One Line Productions, 52 minutes, 2002
- Point de vue de l’auteur lors du soixantième anniversaire de l’exécution du groupe Manouchian dans le quotidien L'Humanité : « Les Nouvelles Censures » [archive], édition du 21 février 2004
- Stéphane Courtois, Mosco Boucault, Des terroristes à la retraite, 84 minutes, 1985
- Denis Peschanski, Jorge Amat, La Traque de l’Affiche rouge, 72 minutes, compagnie des Phares et Balises en collaboration avec la fondation Gabriel-Péri et L’Humanité, 2006
- Mosco Boucault, Ni travail, ni famille, ni patrie – Journal d’une brigade FTP-MOÏ, 92 minutes, 1993
Fiction
- Frank Cassenti, L'Affiche rouge, 90 minutes, 1976. Prix Jean-Vigo en 1976
- Robert Guédiguian, L'Armée du crime, 139 minutes, 2009
Notes et références
- Michel Martineau, Les inconnus de l'Affiche rouge, préface de Jean-Marc Berlière, Libre label, (ISBN 9782361281847), 2014
- L'Affiche rouge [archive], dans le catalogue de la Bibliothèque nationale de France.
- Le site de l’Académie de Versailles [archive] propose l’étude de cette image de propagande.
- Archives Nationales, Affiches et cartes du Comité d'histoire de la deuxième guerre mondiale [archive], 1re édition électronique, 2006, cote 72AJ/1008, consulté le 16 décembre 2008.
- Denis Peschanski, article Francs-tireurs et partisans de la Main-es 10 résistants étrangers figurant sur l'affiche font partie des 23 FTP-MOI jugés et condamnés à mort par un tribunal militaires allemand dans la semaine du 18 au 24 février 1944. Ce procès était consécutif à l'arrestation massive que les policiers de Vichy de la BS2 (Brigade Spéciale, anticommuniste) avait opéré au sein des résistants communistes étrangers des FTP-MOI.
Les FTP-MOI (Francs-tireurs et partisans de la main d’œuvre étrangère) sont issus de la Main-d'œuvre immigrée (MOI), une structure mise en place par le Parti communiste français dans les années 1920 pour encadrer les très nombreux étrangers travaillant en France. Dès que le Parti communiste français s'engage dans la lutte armée, en août 1941, les étrangers de la MOI ont constitué une part importante des forces mobilisées dans la région parisienne. Dés la constitution des Francs-tireurs et partisans (FTP) en avril 1942, il est demandé à la MOI de mettre sur pied des groupes de FTP-MOI. Au cours des six premiers mois de l'année 1943, ces groupes FTP-MOI parviennent à exécuter 92 attentats, même si le nombre des combattants ne dépassera jamais 65, chiffre atteint en août 1943, quand l'Arménien Missak Manouchian devient Commissaire militaire de l'ensemble des FTP-MOI de la région parisienne. Il est alors demandé aux FTP-MOI d'intensifier leurs actions. Le fait d'arme le plus spectaculaire sera l'attentat qui coûtera la vie au général SS Julius Ritter le 28 septembre 1943. Au cours de la même période, l'étau se resserrait sur ces résistants, car les policiers des Brigades spéciales les repéraient pratiquement tous au cours d'opération de filature de grande envergure[5],[6].
Production et diffusion de l'affiche
L'affiche sert à la propagande nazie qui vise à déstabiliser la Résistance française en jouant les cartes traditionnelles de l'anti-bolchevisme et de la xénophobie pour influencer l'opinion publique [7],[8].
Elle aurait été placardée au moment du procès des 23 membres du groupe Manouchian, affilié aux Main-d'œuvre immigrée[9],[10].
Pour Adam Rayski, l'existence d'un procès public, et l'allégation selon laquelle les accusés auraient comparu dans une salle d'audience dans un grand hôtel parisien, est un « énorme mensonge de la propagande allemande et vichyssoise »[11].
L'éditeur de l'affiche, non mentionné explicitement sur celle-ci, serait, d'après Michel Wlassikoff, le Centre d'études antibolcheviques (CEA), affilié au Comité d’action antibolchévique (CAA) organisme français créé dans le sillage de la LVF en juin-juillet 1941 [12] « épaulé par les publicistes des mouvements ultra et ceux du ministère de l'Information de Vichy »[13]. Cependant, le film Les Faits d'armes de la semaine, réalisé par la société Busdac en 1944, qui contient sous forme cinématographique les mêmes images des hommes de l'affiche rouge dans la cour de la prison de Fresnes, appartient, pour Jean-Pierre Bertin-Maghit, à la catégorie des « films documentaires allemands », et non à celle des « films commandités par le gouvernement de Vichy »[14].
L'affiche a été vue à Paris[15], à Nantes[16], à Chalon-sur-Saône[17] et à Lyon[18]. Certains auteurs parlent d'une diffusion dans toute la France, par exemple Philippe Ganier-Raymond écrit en 1975 que « les murs de France se couvraient de quinze mille affiches »[19], Claude Lévy, en 1979, que l'affiche « apparaissait sur les murs des plus petits villages de France »[20] et la plaquette de l'exposition Manouchian tenue à Ivry en 2004, affirme que celle-ci fut « largement placardée sur les murs des villes et des villages français »[21], ce qui n'est guère différent du tract de mars 1944 de l'Union des Juifs pour la Résistance et l'Entraide qui parle d'un affichage « sur les murs de toutes les villes et villages de France »[22], mais qui, pris à la lettre, constituerait un tirage supérieur à 15 000 exemplaires.
Réception et influence
Si l'on en croit les rapports des Renseignements généraux, l'affiche eut sur la population un effet contraire à celui cherché par les Allemands: Les passants manifestèrent souvent des réactions de sympathie vis-à-vis des résistants dont la photo avait été reproduite sur l'affiche, et par ailleurs, les articles de soutien furent nombreux dans la presse clandestine[8]. De nombreux anonymes déposent des fleurs au pied des affiches et collent des bandeaux sur lesquels on peut lire : « Oui, l’armée de la résistance », « Morts pour la France », ou « Des martyrs ». [réf. nécessaire]
Les parutions clandestines qui mentionnent explicitement l'Affiche rouge relativement tôt : le no 14 de mars 1944 des Lettres françaises[23] et le tract publié par l'Union des Juifs pour la Résistance et l'Entraide (UJRE) en mars 1944[22].
Témoignage de Simone de Beauvoir : « À Paris, les occupants ne collaient plus d'« Avis » aux murs; cependant ils affichèrent les photographies des « terroristes étrangers » qu'ils condamnèrent à mort le 18 février et dont vingt-deux furent exécutés le 4 mars : malgré la grossièreté des clichés, tous ces visages qu'on proposait à notre haine étaient émouvants et même beaux ; je les regardai longtemps, sous les voûtes du métro, pensant avec tristesse que je les oublierai. » (La Force de l'âge, p. 649).
Jean Anouilh a affirmé pour sa part s'être inspiré de l'événement pour écrire son Antigone, créée au théâtre de l'Atelier le , mais il semble — s'il fait bien référence à l'Affiche rouge — qu'il commette a posteriori une erreur de chronologie, certaines sources indiquant que l'essentiel de la pièce avait été écrit dès 1942, à la suite de l'« affaire Paul Collette »[24].
Liste des membres du "groupe Manouchian" exécutés
La liste suivante des 23 membres du groupe Manouchian exécutés par les Allemands signale par la mention (AR) les dix membres que les Allemands ont fait figurer sur l'affiche rouge :
- Celestino Alfonso (AR), Espagnol, 27 ans
- Olga Bancic, Roumaine, 32 ans (seule femme du groupe, décapitée en Allemagne le 10 mai 1944)
- Joseph Boczov [József Boczor; Wolff Ferenc] (AR), Hongrois, 38 ans – Ingénieur chimiste
- Georges Cloarec, Français, 20 ans
- Rino Della Negra, Italien, 19 ans – Footballeur du Red Star Olympique
- Thomas Elek [Elek Tamás] (AR), Hongrois, 18 ans – Étudiant
- Maurice Fingercwajg (AR), Polonais, 19 ans
- Spartaco Fontano (AR), Italien, 22 ans
- Jonas Geduldig, Polonais, 26 ans
- Emeric Glasz [Békés (Glass) Imre], Hongrois, 42 ans – Ouvrier métallurgiste
- Léon Goldberg, Polonais, 19 ans
- Szlama Grzywacz (AR), Polonais, 34 ans
- Stanislas Kubacki, Polonais, 36 ans
- Cesare Luccarini, Italien, 22 ans
- Missak Manouchian (AR), Arménien, 37 ans
- Armenak Arpen Manoukian, Arménien, 44 ans
- Marcel Rajman (AR), Polonais, 21 ans
- Roger Rouxel, Français, 18 ans
- Antoine Salvadori, Italien, 24 ans
- Willy Schapiro, Polonais, 29 ans
- Amédéo Usséglio, Italien, 32 ans
- Wolf Wajsbrot (AR), Polonais, 18 ans
- Robert Witchitz (AR), Français, 19 ans
Les inconnus de l'Affiche rouge
En 2014, Michel Martineau, fils du commissaire Franck Martineau (torse nu criblé de balles) publiait le résultat de son enquête concernant son père ainsi que le commissaire Georges Gautier, figurant également sur l'affiche[1]. Les deux hommes ont été victimes de groupes FTP distincts des groupes FTP-MOI concernés par l'affiche.
Franck Martineau était commissaire de police à Gonesse. Il a été abattu le 15 juillet 1943, alors qu'il circulait à vélo entre le commissariat et son domicile au moment de la pause repas[25]. Les auteurs de l'attentat était les membres du détachement FTP Victor Hugo, eux-même à vélo. Il y eu 3 tireurs; le commissaire Martineau reçut la plupart des balles dans le dos et quelques unes de face.Il eut le temps de tirer une balle de son arme de service,un unique avant de tomber sur le dos.On retrouvera son paquet de Gauloise avec 3 balles dedans. On ne sait pas à quel niveau cet attentat avait été décidé. À l'origine, il y aurait eu la dénonciation du commissaire par un membre du groupe, âgé de 18 ans qui avait été admonesté par le commissaire à la demande de sa mère[26].
Le commissaire Gautier, en poste à Juvisy a été abattu le 12 novembre 1943 alors qu'il effectuait en moto le trajet entre son domicile et Juvisy. Les auteurs de l'attentat était un groupe spécial de FTP qui avaient reçu des directives de la part du responsable FTP de la région parisienne Joseph Epstein qui avait cru une dénonciation imputant au commissaire l'exécution de 40 patriotes. En réalité, le commissaire Gautier appartenait à un réseau du BCRA depuis 1941 et rendait des services sous forme d'établissement de faux-papiers, planques et recherches de renseignements[27].
Postérité
Le Journal officiel, du 13 juillet 1947, rend public un décret signé le 31 mars 1947 attribuant la Médaille de la résistance à titre posthume à Olga Bancic, Joseph Boczov, Georges Gloarek (sic), Thomas Elex (sic), Roger Rouxel, Antoine Salvadori, Salomon-Wolf Schapira (sic), Wolf Wajsbrot, Robert Witschitz, Amédéo Usseglio et Rino Della Negra[28], mais bien vite, dans les années qui ont suivi la Libération, l'Affiche rouge sera passée sous silence. On peut l'expliquer par la volonté de mettre l'accent sur l'identité française de la résistance plutôt que sur l'apport des étrangers, mais aussi par l'irruption de la Guerre froide qui conduit à une répression anticommuniste qui vise au premier chef les organisations et les militants étrangers[8].
Néanmoins, en 1955, on inaugura dans le dans le 20e arrondissement de Paris la rue du Groupe-Manouchian. À l'occasion de cette inauguration Louis Aragon écrivit le poème Strophes pour se souvenir qui fut mis en musique et chanté par Léo Ferré en 1959[29] . Depuis il a très souvent été repris par d'autres chanteurs, dont Jacques Bertin, Catherine Sauvage, Marc Ogeret, Leni Escudero, Mama Béa, Monique Morelli, Didier Barbelivien, Bernard Lavilliers et Francis Lalanne (pour plus de précisions, voir Liste des interprètes de Léo Ferré)
À partir de 1985, l'Affiche rouge s'impose peu à peu, jusque dans les manuels scolaires comme le symbole de la part prise par les étrangers dans la Résistance [8].
À l'initiative de Robert Badinter, une proposition de loi, votée le 22 octobre 1997 décide de l’édification d’un monument à la mémoire de tous les résistants et otages fusillés au fort du Mont-Valérien entre 1941 et 1944. Un monument, réalisé par le sculpteur et plasticien Pascal Convert, à la mémoire de ces 1 008 fusillés est inauguré le 20 septembre 2003.
Bibliographie
Sources, témoignages et ouvrages universitaires
- Mélinée Manouchian, Manouchian, Paris, Les Éditeurs français réunis,
- Monique Lise Cohen, Jean-Louis Dufour (dir.), Les Juifs dans la Résistance, Éditions Tirésisas, 2001
- Stéphane Courtois, Denis Peschanski, Adam Rayski, Le Sang de l'étranger – Les Immigrés de la M.O.I. dans la Résistance, Fayard, 1989
- Simon Cukier, Dominique Decèze, David Diamant, Michel Grojnowski Juifs révolutionnaires, éditions Messidor, Paris, 1987 (ISBN 2-209-05817-1)
- Jean-Emmanuel Ducoin (dir.), Groupe Manouchian – Fusillés le 21 février 1944 – Des héros, à la vie, à la mort, SIEP, Hors-série de l’Humanité, février 2007, Paris, 50 p. (avec le DVD La Traque de l’Affiche rouge et la reproduction de l’Affiche en poster : Groupe Manouchian – Fusillés le 21 février 1944 – Des héros, à la vie, à la mort, présentation [archive] sur le site de L’Humanité)
- Guy Krivopissko (dir.), La Vie à en mourir – Lettres de fusillés, 1941-1944, éditions Taillandier, Paris, 2003 (ISBN 2-84734-079-3)
- Philippe Garnier-Raymond, L’Affiche rouge, Fayard, Paris, 1975
- Gaston Laroche, On les nommait des étrangers, Les éditeurs français réunis, Paris, 1965
- Denis Peschanski, Des étrangers dans la résistance, l’Atelier, Paris, 2002
- Jacques Ravine, La Résistance organisée des Juifs en France (1940-1944), Julliard, Paris, 1973
- Adam Rayski, L’Affiche rouge, Mairie de Paris, 2003, 80 p. (Version originale : Immigranten und Judeninder französischen Résistance, Verlag Schwarze Risse, Berlin, 1994). [PDF] [lire en ligne [archive]]
- Benoît Rayski, L’Affiche rouge, 21 février 1944 – Ils n’étaient que des enfants…, Le Félin, Paris, 2004, 121 p. (ISBN 2-86645-538-X)
- Arsène Tchakarian, Les Francs-tireurs de l’Affiche rouge, éditions Messidor, Paris, 1986 (ISBN 2-209-05794-9)
- Boris Holban, Testament – Après quarante-cinq ans de silence, le chef militaire des FTP-MOI de Paris parle, Calmann-Lévy, 1989 (ISBN 978-2-7021-1778-1)
- Michel Martineau, Les inconnus de l'Affiche rouge, préface de Jean-Marc Berlière, Libre label, (ISBN 978-2-3612-8184-7), 2014
Roman[modifier | modifier le code]
- Alain Blottière, Le tombeau de Tommy, Gallimard, 2009 (sur Thomas Elek)
Filmographie
Documentaires
- Pascal Convert, Mont-Valérien, au nom des fusillés, One Line Productions, 52 minutes, 2002
- Point de vue de l’auteur lors du soixantième anniversaire de l’exécution du groupe Manouchian dans le quotidien L'Humanité : « Les Nouvelles Censures » [archive], édition du 21 février 2004
- Stéphane Courtois, Mosco Boucault, Des terroristes à la retraite, 84 minutes, 1985
- Denis Peschanski, Jorge Amat, La Traque de l’Affiche rouge, 72 minutes, compagnie des Phares et Balises en collaboration avec la fondation Gabriel-Péri et L’Humanité, 2006
- Mosco Boucault, Ni travail, ni famille, ni patrie – Journal d’une brigade FTP-MOÏ, 92 minutes, 1993
Fiction[modifier | modifier le code]
- Frank Cassenti, L'Affiche rouge, 90 minutes, 1976. Prix Jean-Vigo en 1976
- Robert Guédiguian, L'Armée du crime, 139 minutes, 2009
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Michel Martineau, Les inconnus de l'Affiche rouge, préface de Jean-Marc Berlière, Libre label, (ISBN 9782361281847), 2014
- L'Affiche rouge [archive], dans le catalogue de la Bibliothèque nationale de France.
- Le site de l’Académie de Versailles [archive] propose l’étude de cette image de propagande.
- Archives Nationales, Affiches et cartes du Comité d'histoire de la deuxième guerre mondiale [archive], 1re édition électronique, 2006, cote 72AJ/1008, consulté le 16 décembre 2008.
- Denis Peschanski, article Francs-tireurs et partisans de la Main-