Fondateurs de start-ups : il faut savoir souffler…
Le fondateur de Mobile Club, site de location de smartphones lancé cet été, a son siège dans une brasserie et le stock dans la cave. Il y a deux ans, cet entrepreneur avait un grand standing. Save, sa première société de réparation de mobiles, s'étalait sur deux sièges à Paris.
Save avait des taux de croissance éblouissants : en quatre ans, elle était passée à 125 corners dans six pays, et 500 personnes.
Une croissance financée par une levée de fonds de 15 millions d’€…engloutis.
Save ne remboursait plus ses dettes. En 2017, Save a été placée en redressement judiciaire, puis reprise.
«Certaines choses m’ont échappé» admet le fondateur (Save), qui a bien failli y laisser la santé.
L’accélération : les start-up risquent de déraper.
Les fondateurs sont souvent bien préparés au lancement, mais après.. Avec la croissance, en effet, Il faut recruter des talents, des profils très disputés donc chers et en pénurie comme les développeurs , les data scientists; trouver les bons managers pour structurer l’entreprise; lever des fonds; surveiller sa trésorerie, car croissance n'est pas forcément rentrée de cash; ou trouver le bon business model… sans trop mettre sa vie privée entre parenthèses.
Bosser , c’est le lot de tous les créateurs d’entreprise.
Mais quand le business décolle, beaucoup ne comptent que sur leur seule capacité de travail.
«Il faut aimer l’adrénaline et la pression…" dit la cofondatrice de 1000mercis,/ data marketing (58 millions d’euros de chiffre d’affaires, 600 salariés), qui en trois ans, s’est déployé dans six pays sur trois continents !
Le fondateur (29 ans) de Feed, fabricant de substituts de repas en barres et de boissons est passé en 12 mois de 0 à 50 salariés. Au début, il dormait quatre heures par nuit. Il ne recrute «que des guerriers», mais aussi une " happiness manager". Pour les rendre heureux…
source : Save, Feed, 1000Mercis