Pour payer son métro à Istanbul il suffit de recycler ses canettes et ses bouteilles en plastique
Les Turcs sont forts…
pour produire des déchets ménagers et commerciaux, moins bons en recyclage : ils sont les derniers de la région.
Pour augmenter le recyclage des bouteilles en plastique et inciter les Stambouliotes à prendre le métro d’Istanbul , les autorités ont eu une idée originale .
Istanbul a installé des machines automatiques dans les stations de métro : le passager ajoute du crédit sur sa carte de métro en insérant une bouteille en plastique ou une canette d’aluminium dans la machine.
La Turquie est le troisième producteur européen de déchets ménagers et commerciaux, après l’Allemagne et la France mais a le pire taux de recyclage de l'Europe.
« La plupart des ménages ne recyclent pas automatiquement car ils ne sont pas conscients des avantages pour l’environnement, et d’autres sont simplement paresseux » explique Mr Cengiz (prononcer Djenguiz), responsable du projet de gestion des déchets, Zero Waste .
Quand un voyageur met une bouteille en plastique vide dans la machine, le scanneur mesure la taille de la bouteille . Une bouteille de 0,33 litre rapporte 2 kurus (prononcer kourouch) (une lire turque = 100 kurus), une canette en aluminium de 0,33 litre crédite 7 kurus…
De 25 machines aujourd’hui, 100 devraient être installées fin 2018.
Un usager doit mettre 28 bouteilles en plastique s’il veut voyager de la banlieue d’Istanbul au centre-ville.
La mairie d’Istanbul a promis aux recycleurs les plus actifs des billets de théâtre ou d'événements.
Cette initiative va aider les plus pauvres de la région d'Istanbul car l’économie turque connait une hausse des prix de 24,5 % sur un an.
Une hausse qui a fait grimper les prix des transports de 36 % sur un an & qui empêche les plus modestes de se déplacer.
sources : le groupe de conseil Expert Market , New York Times