Le Liban pleure son “grand ami” Charles Aznavour
"L'Orient-Le Jour", seul quotidien de langue française du Liban , est consacré mardi au chanteur et revient sur ses liens privilégiés avec le Liban.
"Aujourd'hui, ce n'est pas seulement la France qui est orpheline, mais aussi l'Arménie qui pleure son fils prodigue ainsi que le Liban, dont le chanteur était devenu le grand ami", écrit l'Orient le Jour.
Depuis 1950, Charles Aznavour s'était produit 15 fois au Liban, où les LIbanais lui ont fait un triomphe , au "Théâtre de Beyrouth", au palais ottoman de Beiteddine et dans les temples romains de Baalbeck.
Il s'était rendu en 1977 au Liban en guerre civile (1975-1990). Son dernier concert a eu lieu en 2017 au festival de Faqra, dans la montagne libanaise.
Dans un tweet, l'ex-député et chef de la communauté druze au Liban, Walid Joumblatt, a tweeté : "Ainsi part Aznavour et avec lui notre jeunesse et nos amours".
Au Liban, ancien mandat français (1920-1943), une part importante de la population parle le français.
Le pays abrite également une importante communauté arménienne –les descendants des rescapés du génocide de 1915–, qui représente environ 5% de la population.