La Lituanie est atypique car elle a un parti anti-émigration. Ce pays balte de 2,8 millions (en baisse) d’habitants a voté massivement en 2016 pour l’Union lituanienne des fermiers et des Verts, qui s’était engagée à endiguer la marée humaine voulant émigrer.
Cela n’a pas produit de résultat. Les Lituaniens seraient des gitans, comme les Néerlandais. Les Lituaniens ont commencé à partir dès que la Lituanie a déclaré son indépendance de l’Union soviétique en 1990.
L’exode a augmenté au XXIe siècle, quand les Lituaniens ont pu travailler dans les pays de l’UE. Le Royaume-Uni reste cependant leur terre promise.
Dans les librairies lituaniennes , plusieurs étagères sont réservées aux manuels d’anglais.
Aucune autre langue – ni l’allemand ni le russe – n’en occupe plus d’une.
C’est en raison de l’émigration que le nombre de Lituaniens âgés de 15 à 64 ans est passé de 2,5 millions de personnes en 1990 à 2 millions en 2015.
Un taux de natalité en chute libre au début des années 1990 donne aujourd'hui un nombre réduit de citoyens entrant sur le marché du travail .
La tranche d’âge des 18 ans a baissé de 33 % depuis 2011. En 2030, si les projections des Nations unies sont exactes, la Lituanie comptera seulement 1,6 million de personnes en âge de travailler, comme en 1950.
La Lituanie était l’un des premiers membres de ce club des pays en déclin . Quarante pays enregistrent un recul de leur population active (les 15-64 ans), alors qu’ils n’étaient que neuf à la fin des années 1980.
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