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Croix de bois , croix de fer ….Croix Bleue : du 2 au 5 juillet 2018 à la Maison des Etudiants d’Asie 57 bd Jourdan 75014

Du 2 au 5 Juillet 2018 : "La Femme arménienne hier, aujourd'hui , et demain " avec la Maison des Etudiants arméniens de France , à la Maison des Etudiants d'Asie 57 bd Jourdan 75014 Paris

Renseignements : 01 53 34 18 18 – cbaf@wanadoo.fr

& voici ce qu'écrit Charlotte , arménienne d'aujourd'hui sur son blog : http://chavimarole.blogspot.com/2007/07/la-sexualite-serait-la-cause-des.html

"J'ai participé durant une semaine à un festival "dialogue de culture", projet pendant lequel nous devions présenter nos cultures.

Ce que je vais dire m'a été expliqué par l'un des trois plus grands animateurs jeunesse de l'Arménie (reconnu à un niveau international). Il m'a beaucoup aidée et je partage son avis. Je me suis rendue compte que je savais la plupart des choses qu'il m'expliquait mais qu'il m'était impossible de mettre des mots sur ce que je ressentais.

Notre culture judéo-chrétienne qui fait déjà des ravages dans nos sociétés, a des conséquences bien plus graves ici. La femme n'est reconnue qu'en tant que vierge ou en tant que mère. Marie est vierge et mère pour les Catholiques… Perfection suprême.

Bien qu'il n'y ait que 20% à peu près des filles arméniennes non mariées qui soient encore vierges, elles prétendent toutes l'être. Il y a une blague assez connue ici. Quand une Américaine fait l'amour elle dit "oh yes!", une Russe, dit "oh da", et une Arménienne dit "s'il te plaît, ne le dis à personne". Quelque soit l'ouverture d'esprit de cette fille, même si elle se sent suffisamment libre ou qu'elle aime suffisamment pour s'engager dans une aventure sexuelle, elle se sentira de toute façon prostituée ou facile. Quelque soient ses convictions ou ses expériences, la pression sociale, le "sang" comme ils disent demeure et revient sans cesse.

Je connais beaucoup de jeunes femmes qui ont 25 ans et plus et qui ne sont toujours pas mariées. J'en connais beaucoup qui sont toujours vierges. Mais celles-là vivent dans une frustration permanente. Nous restons tous et toutes des êtres humains avec un sexe, des pulsions et des désirs.

Je savais déjà cela parce que je suis une fille et que je vis dans le monde féminin arménien. Il y a un monde masculin. Jamais, même une fois mariés, ces deux mondes ne se rencontrent jamais. Ils gravitent séparément sans se douter de ce qui se passe dans l'autre monde. C'est pourquoi, ce qu'il m'a dit après a même étonné mon amie arménienne.

Les garçons veulent se marier avec une fille vierge. Leur désir d'être le premier est profond. Ils acceptent cette pression sociale sur leur femme et ont recourt à des prostituées pour assouvir leurs pulsions. Mais ici, ce n'est pas Amsterdam. C'est une mafia infernale et on peut trouver de tout : de la pouf de luxe mais aussi des femmes énormes et sales (elles vivent dans mon quartier).

Sinon, les plus raffinés "font amitié" avec des Arméniennes. C'est comme partout après. Le garçon peut attendre des années avant de recevoir la jeune fille ou même essuyer un refus. Seulement, si la jeune fille n'était pas vierge avant, pas possible de se marier, pour la plupart des Arméniens. Quelle contradiction! Si je leur ai dit que je ne sortirais jamais avec un Arménien c'est parce que je ne mériterais jamais un respect complet à cause d'un problème strictement physique: la virginité.

L'autre solution: les étrangères. Les filles russes ont la réputation d'être faciles, les Européennes un peu moins, mais elles restent plus accessibles que les Arméniennes. Voilà le préjugé. Ils savent évidemment que dans nos pays, ce n'est pas exactement comme dans le leur. Que la virginité se perd assez tôt, que personne ne s'en offense.

Ils ne savent pas que nos grands-parents ont vécu cette pression sociale, ces traditions. Que ce que nous vivons aujourd'hui, nous l'avons gagné, et que c'est quelque peu nouveau. Nous ne mériterons jamais le respect dû à une femme arménienne…..Par malheur, si un homme tombe amoureux d'une femme qui n'est plus vierge, qu'il a assez de cran pour l'épouser, il aura peur. Il aura peur que quand il se promène avec elle dans la rue, un autre arrive et lui dise qu'il était le premier. Pire, une histoire vraie : Un couple marié qui s'aime se promène dans lrue. Un autre arrive et lui dit "elle suce". 3 solutions: il la quitte; il reste avec elle et quand on lui crachera dessus, il s'essuiera en disant qu'il pleut; ils partent dans un autre pays.

Cette virginité, ce fantasme masculin universel, existe partout. Ici, c'est une cause de divorce; à court terme, si la belle famille ne trouve pas de sang sur les draps des jeunes mariés (ils vérifient et font partager la découverte avec les voisins); à long terme, parce que c'est une honte insupportable pour l'homme, et surtout pour la femme. S'il sait qu'il n'est pas le premier, il ne demandera jamais à sa femme combien il y en a eu, qui c'était… C'est un tabou énorme. Refaire sa virginité est si populaire en Arménie que c'est le plus gros revenu chirurgical . Comment voulez-vous que les Arméniens soient heureux? Ils veulent partir, mes amis ne veulent pas se marier avec des Arméniens ou des Arméniennes.

Je suis chrétienne de culture malgré moi. Je ne connais pas d’étrangère qui ne soit pas confrontée à ce problème inhérent à la société. Je comprends que l’Arménie ait survécu à ses nombreuses difficultés par la sauvegarde de ses traditions. Mais je comprends aussi que s’ils veulent s’ouvrir et continuer de subsister sainement, il faut changer les traditions. Cette société mène au pire, un système d’autocontrôle malsain et dangereux pour toute santé mentale qui se respecte. J’aurais au moins trouvé mon combat ici…"

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Historique de la Croix Bleue : 

3 – Les associations dans la mouvance du parti dachnak 
Le siège du parti dachnak, 17 rue Bleue à Paris (75009), regroupe autour de la maison de la culture arménienne différentes associations dont les plus importantes sont : LA CROIX BLEUE DES ARMENIENS DE FRANCE, le NOR SEROUND, mouvement de jeunes dachnaks  , HOMENETMEN, organisation des scouts arméniens et l'association HAMASKAïNE.

  • La CROIX BLEUE DES ARMENIENS DE FRANCE (C.B.A.F) est une émanation directe du parti dachnak. Avec au minimum 700 membres, l'association est encore aujourd'hui l'une des plus importantes de France. La C.B.A.F compte 17 sections sur tout le territoire français dont 8 à Paris et en région parisienne. L'association dispense des cours de langue et anime des ateliers créatifs (danse, théâtre, chorale), ainsi que des séminaires de formation et de réflexion. Elle procure également une aide matérielle aux personnes âgées et organise des colonies de vacances.
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  • Le NOR SEROUND est la branche jeune du parti dachnak. Dès la fin des années 1940, des sections locales du Nor seround naissent en région parisienne à Issy-les-Moulineaux, Bagneux, Arnouville, Sevran. Alfortville reste encore aujourd'hui un fief dachnak. L'association anime des débats hebdomadaires autour du programme de la F.R.A : Arménie libre, indépendante et réunifiée. Le local de la section mère d'Issy-les-Moulineaux devient en 1973 une maison de la culture rue de La Défense.
  • L'association des scouts arméniens HOMENETMEN ne réunit plus seulement des scouts. Ses activités sportives lui ont permis d'attirer un public de jeunes plus diversifié que par le passé. L'association a un réseau de 57 sections en Europe et aux Etats-Unis, géré par un Comité mondial des scouts Homenetmen.

Les maisons de la culture arménienne ont également été créées à l'origine sous l'impulsion du parti dachnak. Aujourd'hui quelques-unes échappent à son contrôle. Il existe une dizaine de maisons de la culture arménienne en France dont 3 se trouvent en région parisienne : à Issy-les-Moulineaux, Paris et Alfortville. Celle d'Alfortville est particulièrement dynamique.

Créée en 1977, elle ne compte alors que 7 élèves. Ils sont aujourd'hui 200 à participer aux 20 activités permanentes proposées par l'équipe d'animation : cours d'arménien, activités artistiques intégrant des éléments de la culture arménienne. La maison de la culture tire sans doute son dynamisme de la volonté de son équipe de transmettre une culture arménienne vivante et moderne – avec des cours de danse contemporaine arménienne par exemple – et de la diffuser à l'extérieur par des animations dans les écoles notamment. Elle bénéficie également d'un soutien très important de la commune d'Alfortville dont les Arméniens représentent 1/6 de la population. Le problème de la relève semble résolue avec l'école flambante-neuve d'Alfortville.

La bipolarisation de la vie politique arménienne autour du clivage entre les pro-Arménie soviètique – des partis hentchak & ramgavar- et les pro-Arménie "indépendante", regroupés autour du parti dachnak a entraîné un dédoublement de certaines activités des associations dans le sillage de chacun de ces partis.

source : ACAM

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La Croix-Bleue des Arméniens de France ou CBAF est une association créée en 1919 sous le nom de « Croix-Rouge d'Arménie » avant de prendre le nom de « Croix-Bleue » en 1928 sous l'impulsion de Archag Djamalian.

  1.  « Croix Bleue des Arméniens de France (CBAF) » , sur www.acam-france.org 
  2.  [https://croixbleue-france.com/organisation/historique/   « Historique »], sur croixbleue-france.com.
  3.  Claire Mouradian et Anouche Kunth, Les Arméniens en France: du chaos à la reconnaissance, Editions De L'attribut,  (ISBN 9782916002187lire en ligne )

source : wikipedia

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La CBAF est une composante des croix de secours arméniennes, le HOM (Hay Oknoutian Myoutioun), présentes dans 27 pays et fortes de 15 800 membres.

Etats-Unis – côte est et côte ouest , Canada, Argentine, Brésil, Uruguay, Allemagne, Bulgarie, Chypre, France, Grande Bretagne, Grèce, Italie, Suède, Suisse, Arménie, Géorgie, Karabagh, Russie, Dubaï-Sharjah, Egypte, Liban, Israël, Jordanie, Koweit, Syrie, Australie.

Relayé par les différentes Croix de secours, le HOM mène des actions humanitaires et sociales internationales tant en diaspora qu’en Arménie, en Artzakh (Karabagh) et au Djavakhk (Géorgie du sud).

En France, la CBAF compte 17 sections : 8 en Ile de France, 6 en Rhône-Alpes, 3 en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Elle est dirigée par un Conseil d’administration élu tous les 2 ans.

source : https://croixbleue-france.com/