La croissance turque a tourné l’an dernier autour de 7%, plus qu’en Chine, qu’en Inde et tous les Dragons de la planète .
La progression de l’activité continue, malgré l’état d’urgence imposé par le président Recep Tayyip Erdogan, la détérioration des relations avec l’Union européenne, & la guerre civile de la Syrie voisine. L’envolée permet au président de promettre au monde entier que la Turquie rejoindrait le club des 10 premières puissances de la planète (actuellement à la dix-septième place) dès 2023, l’année du centenaire de la création de la République turque.
Donc à première vue, la Turquie se porte bien, mais à y regarder d’un peu plus près, c’est une autre économie qui apparaît : fragile, déséquilibrée, minée par l’inflation, le chômage, la corruption, et au bord du précipice.
Malgré la communication officielle sur sa prétendue bonne santé, la population turque commence elle à se douter de quelque chose
L’économie est, pour la première fois depuis des années, passée en tête des problèmes qui préoccupent le plus les 80 millions de Turcs, devant le terrorisme.
Les conjoncturistes sonnent l'alarme. Tous tablent, en 2018, sur une inversion de tendance.
Et certains évoquent même désormais l’éventualité d’un prochain effondrement (avec précaution cependant) , tant inquiétantes sont les menaces qui pèsent sur le système productif.
source : enquête réalisée en décembre dernier
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