Des elections en mars et avril, et au-delà de leur différence de représentation de la réalité, les Arméniens et les Azerbaïdjanais —gouvernement et population – semblent extrêmement touchés par le conflit du Haut-Karabagh.
Laurent Leylekian,specialiste de la region, considére que le conflit ne pourra connaître de dénouement positif que si le système politique de l'Azerbaïdjan change:
«Je pense que la démocratisation de l'Azerbaïdjan est le préalable à la solution au conflit. D'ailleurs il n'y aurait pas de conflit s'il n'était artificiellement entretenu pour des raisons internes à l'Azerbaïdjan. C'est un exutoire qu'agite régulièrement le clan Aliyev dès lors que des mouvements sociaux menacent son pouvoir. Des Azerbaïdjanais libres dans un Azerbaïdjan démocratique n'auraient nul besoin d'aller mourir pour le Karabagh.»
En attendant, la situation de statu-quo dure depuis trente ans avec des violences sporadiques qui font des victimes aussi bien chez les militaires que dans les poluations civiles.
Les puissances- Europe et Russie- semblent impuissantes a imposer une solution negociee.