L’ARMENIE
PRISE
EN
TENAILLE
!Après la dislocation de l’URSS, l’Arménie a déclaré son indépendance le 21
septembre 1991.
La guerre de libération du Haut Karabagh (Artsakh) du joug de
l’Azerbaïdjan fut couronnée de succès et permit la création d’un Etat
indépendant.
Cependant malgré l’accord de cessez le feu entre les autorités
d’Azerbaïdjan et d’Arménie, les Azéris continuent à tirer régulièrement sur
les territoires limitrophes.
Les paysans habitant aux frontières de l’Azerbaïdjan sont victimes d’attaques répétées et les gardes-frontières tombent sous les balles des snipers.
Les paysans ne peuvent même plus récolter leurs moissons en toute quiétude.
Cela suffit !
La souffrance et la douleur du peuple arménien pris en tenaille
sont insupportables.
Il faut que cessent la guerre insidieuse et non déclarée de la Turquie et celle ouverte de l’Azerbaïdjan.
Un pays qui n’a ni ressources naturelles ni de situation géostratégique intéressante ne possède de fait aucun atout, il doit pour sa survie avoir un allié puissant.
Néanmoins, aucun pays ne viendra en aide à un autre s’il n’y trouve un intérêt quelconque. L’histoire millénaire des Arméniens a prouvé maintes fois que les idéaux humanitaires ne pèsent guère face aux intérêts économiques.
L’ONU, institution internationale créée pour préserver la paix dans le monde et développer la coopération entre les peuples a montré ses limites à plusieurs reprises puisqu’à n’importe quel moment un membre permanent du conseil de sécurité peut bloquer une résolution en opposant son droit de veto.
Par conséquent comment l’Arménie pourra-t-elle se libérer des chaînes qui l’entravent ?
Dernièrement, en Arménie l’instauration du système « NATION-ARMÉE » a pour finalité d’assurer la Défense du pays. La diaspora, forte de 7 à 8 millions de personnes, pourrait contribuer fortement au redressement économique et à la Défense de l’Arménie et de l’Artsakh.
Les forces arméniennes doivent être renforcées par des jeunes de la diaspora.
Bien que la constitution du pays ne le prévoie pas, le gouvernement d’Arménie pourrait, en cas de
crise grave, permettre à des jeunes de la diaspora d’intégrer l’armée après un
examen médical. Ainsi,
la défense du pays serait assurée conjointement par des forces intérieures et extérieures
arméniennes.
Lors du conflit syrien, beaucoup d’Arméniens ont fui leur pays pour se réfugier en Arménie.
Puissent la mémoire et les âmes des Arméniens martyrisés durant le Génocide, il y a cent ans remplirde bravoure le cœur des jeunes Arméniens pour qu’ils se hâtent vers l’Arménie et renforcent l’armée
nationale.
Grâce à sa volonté, le peuple arménien peut se libérer de ses chaînes.
Nersès Durman
–
Ara
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