Le “Landromat” c’est aussi un systeme de corruption
Un réseau de journalistes-enquêteurs a découvert que le gouvernement de l'Azerbaïdjan gérait un fonds secret de 2,9 milliards de dollars de pots de vin et commissions, qui l'a vraisemblablement aidé à s'entendre avec des politiciens européens.
Ce fonds secret surnommé «le “Laundromat” azerbaïdjanais», est entré en activité entre 2012 et 2014,.
Des sommes versées sur les comptes d'hommes politiques européens ont-elles contribué à convaincre l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) de voter en 2013 contre un rapport critiquant l'Azerbaïdjan et demandant une résolution sur les prisonniers politiques ? Il n'y a pas de preuves…
Des schémas comparables au «laundromat» se rencontraient dans les anciennes républiques soviétiques, et ces pratiques etaiient ntégrees dans leur système économique. Elles permettaient aux fonctionnaires, aux représentants des organisations criminelles et à des sociétés de dissimuler la provenance de certaines sommes, de contourner taxes et sanctions, de payer des pots-de-vin, d'éviter les frais de douane, de réinjecter l'argent en Europe ou d'autres régions, et aussi de s'approprier des fonds illégalement.
Cette «mégablanchisserie» azerbaïdjanaise a pour but d'opacifier la provenance et la destination de sommes d'argent . Elle sert aussi de «caisse noire» pour verser des pots-de-vin à des personnalités (à l'intérieur ou à l'extérieur du pays) agissant dans le sens des intérêts de l'élite politique de Bakou, pour acquérir des objets de luxe et transférer des fonds à l'étranger aux fins les plus diverses.
source l''OCCRP (Centre de recherche sur la corruption et le crime organisé):