Pimkie, chaîne de prêt-à-porter féminin du groupe Mulliez, va mettre en œuvre le dispositif de rupture conventionnelle collective (RCC). Elle a dévoilé son projet depuis Villeneuve-d'Ascq (Nord).
Pimkie a 754 magasins (321 en France) et emploie 5200 salariés dans le monde (1900 en France).
207 suppressions de postes sur volontariat «au maximum» sont envisagées en France sur la base du volontariat. Quatre-vingt-trois salariés à cause de la fermeture, dans les deux ans de 37 magasins non rentables.
Des baux ne seront pas renouvelés et des cessions de fonds de commerce auront lieu Quarante et un salariés menacés dans la logistique, 30 au siège France de Neuville-en-Ferrain, et 53 au siège international.
Pimkie parle de ses difficultés. Elle a lancé un plan de transformation et fait appel à un cabinet en retournement d'entreprise, Prosphères.
Pimkie accuserait une perte opérationnelle de 45 millions d'euros, dont 3 pour la France.
La direction a évoqué un projet de «retournement d'entreprise», «alors que le chiffre d'affaires s'érode depuis dix ans», qu'il a baissé de 10 % en 2017, et que «Pimkie présente des résultats déficitaires depuis 2015». Des suppressions d'emplois hors RCC (rupture conventionnelle collective) seraient aussi prévues à l'étranger .