En 1985 la réserve d'or de l'U.R.S.S.(Union des Republiques Sovietiques Socialistes) est évaluée entre 2 400 et 2.500 tonnes .
La révision menée après le putsch raté d'août 1991 n'a trouvé la présence que de 240 tonnes.
Entretemps trois suicides se suivent: trois hauts fonctionnaires du Comité central du PC se jettent par la fenêtre. «Je ne suis ni criminel, ni comploteur, je le juge ignoble et détestable de la part des fauteurs et des traîtres, mais je suis un lâche», ecrit le premier d'entre eux, gérant des affaires du Parti communiste.
Une série de théories se transmettent de bouche à oreille : les témoignages de ceux qui ont cru voir un train, ou un avion rempli de lingots d'or quitter le sol de Russie.
Des personnalités politiques et des journalistes se lancent à la recherche de pistes vers l'or disparu des communistes.
Le vice-premier ministre Egor Gaïdar charge les détectives de l'agence américaine Kroll de se mettre à sa recherche pour 1,5 million de dollars.
Mais en vain, 26 ans après le mystère n'est toujours pas levé.
Une enquête menée en 2011 a compilé les versions .
L'Asie aurait servi pour le transit.
En 1987 un gramme d'or se vendait à 14,80 dollars, en 1991 son prix baisse a 11,5 dollars. L'afflux de l'or soviétique sur le marché, ne serait-il pas la cause de cette chute a son apogée vers la fin 1991?
D'ou que vienne cet or, ce sont les banques hongkongaises qui ont mis beaucoup de lingots sur le marché.
Un autre fait : un lingot d'or avec le marquage de la Banque d'État de l'URSS a fait son apparition aux enchères à Hong Kong en 1999.
Après l'intervention des autorités locales, l'or en question et son propriétaire auraient disparu ..
Selon une autre version , la fortune soviétique aurait pu se retrouver dans des banques de Beyrouth .
Viennent ensuite les théories selon lesquelles ce sont les îles Caïmans ou Chypre qui auraient accueilli ces fortunes.
Un historien ,Evgueni Antoniouk assure que l'or n'a jamais quitté la Russie. Il rappelle qu'après la Loi sur la coopération, une multitude de petites sociétés, d'entreprises conjointes et plus tard des banques émergent.
Les Soviétiques n'avaient pas de biens pour lancer leur affaire .
Une union des coopératives et du PCUS se fit :
Or les hauts fonctionnaires ne pouvaient pas lancer leur affaire a leur nom et les coopératives n'avaient pas les moyens et avaient besoin du soutien de responsables pour résoudre leurs problèmes, avoir accès aux matières premières, …
Selon M Antoniouk , c'est là qu'au fur et à mesure est passee la fortune du pays. Et "it makes sense" (ca a du sens) comme disent les Yankees ,les grands concurrents des Russes.
sources : le journal russe AIF, le média russe Life.ru, Evgueni Antoniouk