De notre envoye special aux Etats-Unis :
Les inégalités ont augmenté dans presque toutes les régions du monde depuis trente ans et plus. Le constat émane d’une comparaison de la répartition des richesses: compatibilités nationales, enquêtes déclaratives, données fiscales, classements des grandes fortunes…
L’un des resultats : les 1 % les plus riches ont profité deux fois plus de la croissance que les 50 % les plus pauvres.
Avec de fortes differencess entre les pays, meme à des niveaux de développement comparables.
La différence de developpement est flagrante entre l’Amérique du Nord et l’Europe: la part du centile le plus élevé dans la richesse nationale est passée aux États-Unis de 10 % à 20 % entre 1980 et 2016 contre une progression de 10 à 12 % seulement en Europe de l’Ouest.
Mais la part des 50 % les plus pauvres est tombée de plus de 20 % à 13 % en Amérique du Nord.
Donc «les politiques publiques et les institutions jouent un rôle», dit le rapport.
Aux États-Unis, c'est a cause des inégalités d’accès à l’éducation, d'une fiscalité de moins en moins progressive et à un abaissement du revenu minimum.
«Alors que l’Europe jusqu’à présent est capable de financer un modèle social avec une fiscalité globalement progressive», (sur France Inter Thomas Piketty, auteur du best-seller Le Capital, piloté du rapport avec entre beaucoup d'autres, Lucas Chancel, de la Paris School of Economics).
source : rapport inédit du World Wealth and Income Database , travail collectif d'une centaine de chercheurs