L'un des contrats signé par Gazprom avec l'Organisation iranienne pour la rénovation et le développement industriel (Idro)( l'Etat iranien), prévoit des "projets de liquéfaction du gaz pour le vendre à des pays tiers".
Le géant russe a signé aussi avec la société publique pétrolière iranienne Nioc un accord pour démarrer les études de faisabilité d'un gazoduc Iran-Pakistan-Inde et sur un système de production et de transport de gaz naturel sur le territoire iranien.
Le "pipeline de la paix", le projet de gazoduc IPI (Iran-Pakistan-Inde) a été initié en 1994 dans le but de livrer du gaz iranien à l'Inde à travers le Pakistan, mais a été retardé pendant des années par la fixation du prix du gaz et par les relations tendues avec les pays concernés.
Depuis peu, Téhéran et Moscou ont des intérêts géopolitiques communs.
Les entreprises russes comptent profiter des bonnes relations pour bénéficier de la levée des sanctions visant l'Iran grâce à l'accord sur le nucléaire de 2015.
Le géant russe des hydrocarbures Rosneft (semi-public) a signé avec Nioc (pétrole Iran) une "feuille de route" pour des projets communs dans la production de pétrole et de gaz en Iran.