La Promesse(The Promise): le 18 Janvier 2018 a Issy Les Moulineaux, le 19 a 21h a l’Atrium de Chaville, l’un des films indépendants les plus chers d’Hollywood ou quand la Marine française sauve les Arméniens
The Promise (La Promesse) arrive a l'Atruim de Chaville (78) le 19 Janvier 2018 a 21 heures
Apres les avant-premières a Paris,Cannes,Dax Decines,Lyon Marseille etc.. de "La Promesse" avec Charlotte LeBon et Jean Reno & la sortie nationale sur tous les ecrans francais mercerdi 29 Novembre 2017
Où voir le film ?
Liste salles classées par départements
Cinéma Rialto 4 rue de Rivoli Nice 06000
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Pathé Liévin
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Dimanche 19 Novembre 2017 à 16 heures :
Le Grand Club 11 avenue du Sabblar à Dax
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Réalisation:Terry George, scénario:Robin Swicord et Terry George, image:Javier Aguirresarobe
interprétation: Oscar Isaac, Christian Bale, Charlotte Le Bon, Jean Reno…
1914, la Grande Guerre menace d’éclater tandis que s’effondre le puissant Empire Ottoman. À Constantinople, Michael, jeune étudiant arménien en médecine et Chris, reporter photographe américain, se disputent les faveurs de la belle Anna. Tandis que les dirigeants de l’Empire ottoman font massacrer leurs minorités ethniques , et organisent avec "l'Organisation Spéciale" le génocide des Arméniens , ils doivent unir leurs forces pour tenir une seule promesse : survivre et témoigner
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"La Promesse" résulte de la volonté de feu l’homme d’affaires d’origine arménienne Kirk Kerkorian, ancien propriétaire du studio de la Metro-Goldwyn-Mayer, qui voulait porter à l’écran le génocide des Arméniens à la manière d’une grande fresque historique. Il a intégralement financé “The Promise” qui, avec un budget de plus 100 millions de dollars, est l’un des films indépendants les plus chers de l’histoire d’Hollywood .
Acteurs
"Anna Khesarian"
"Chris Myers"
"Michael Boghosian"
"Harout"
le film, sorti aux États-Unis en avril 2017 sous le titre The Promise, évoque l’opération menée en 1915 par cinq bâtiments de l’escadre de la Marine française en Méditerranée, qui a permis de sauver plus de 4 000 chrétiens arméniens. Est-il vraiment surprenant que ce film qui évoque une opération des plus honorables de la Marine française, n’ait bénéficié d’aucun financement français pour sa production ? L’historien arménien Georges Kevorkian a consacré un ouvrage à cette opération : La Flotte française au secours des Arméniens. 1909-1915 (Marines Éditions, 2008). L’auteur avait accordé à l’hebdomadaire Le Point, en 2008, un long entretien notamment sur l’opération dite de Musa Dagh (Mont Moïse), qu’évoque le film. Voici un extrait de cet entretien :
En 1915, des Arméniens de la région du mont Moïse, sur le golfe d’Alexandrette (aujourd’hui Iskenderun), sont acculés par les Turcs. Leur salut viendra de la mer et de la marine française. Pourquoi est-elle intervenue ?
Fin octobre 1914, l’Empire ottoman se joint aux forces allemandes et autrichiennes (Empires centraux) pour combattre le bloc des pays de l’Entente (Grande-Bretagne, France et Russie). C’est ce qu’on a appelé le “théâtre oriental” de la Grande Guerre. En septembre 1915, la 3e escadre de la flotte de combat française en Méditerranée, aux ordres de l’amiral Gabriel Darrieus (qui vient de prendre le relais de l’amiral Louis Dartige du Fournet devenant chef de l’armée navale en Méditerranée), patrouille le long des côtes de Syrie, proches du golfe d’Alexandrette et du mont Moïse (Musa Dagh). Le 10 septembre, le croiseur Guichen aperçoit des groupes d’hommes descendant de la montagne vers la plage : plusieurs milliers d’Arméniens acculés à la mer fuient la barbarie des Turcs qui les pourchassent pour les déporter (la mort leur étant promise), en application du crime “génocidaire” décidé par les autorités ottomanes. Ils brandissent un pavillon de la Croix-Rouge, des pavillons français, et (dit-on) un drap sur lequel a été dessinée la croix du Christ. La décision est prise par l’amiral Dartige du Fournet, avant de quitter son escadre : « Il faut sauver ces Arméniens chrétiens (combattants, femmes, enfants, vieillards) du joug des bachi-bouzouks, des Turcs, nos ennemis. »
Dans quelles conditions cette opération de sauvetage de grande ampleur s’est-elle déroulée ? Quel en fut le bilan ?
L’accord demandé aux autorités françaises de Paris tarde à venir, mais l’organisation du secours est bien en place et sera exécutée par l’amiral Darrieus du 11 au 13 septembre. Au total, le nombre d’Arméniens sauvés par cette opération navale s’élève, très exactement, à 4 092, dont 8 blessés, répartis comme suit : le croiseur cuirassé amiral Charner : 347, le croiseur cuirassé Desaix : 303, le croiseur de 3e classe D’Estrées : 459, le croiseur auxiliaire Foudre : 1 042, le croiseur de 1re classe Guichen : 1 941. Ces réfugiés vont être placés dans des camps situés à proximité de Port-Saïd, grâce à l’accord des autorités anglaises qui les accueillent le 14 septembre. Parmi ces réfugiés se trouvent des combattants dont certains rejoindront la légion arménienne du général français Julien Dufieux, en 1920.
sources : Le Point , Medias-Press.Info 1er novembre
Le génocide arménien ou génocide des Arméniens (Հայոց ցեղասպանություն : Hayots tseghaspanoutyoun en arménien, Ermeni Soykırımı en turc) est un génocide perpétré d'avril 1915 à juillet 1916, voire 1923, au cours duquel les deux tiers des Arméniens qui vivent alors sur le territoire actuel de la Turquie périssent du fait de déportations, famines et massacres de grande ampleur. Il est planifié et exécuté par le parti au pouvoir à l'époque, le Comité Union et Progrès (CUP), plus connu sous le nom de « Jeunes-Turcs », composé en particulier du triumvirat d'officiers Talaat Pacha, Enver Pacha et Djemal Pacha, qui dirige l'Empire ottoman alors engagé dans la Première Guerre mondiale aux côtés des Empires centraux. Il coûte la vie à environ un million cinq cent mille Arméniens d'Anatolie et d'Arménie occidentale.
Les déportations et massacres sont préparés et organisés depuis Constantinople, alors capitale de l'Empire, et mis en œuvre à l'échelle locale par les responsables des divers districts et provinces. Chaque responsable local est chargé de rassembler ses administrés arméniens, puis les soldats et gendarmes ottomans escortent les convois jusqu'au désert dans des « marches de la mort » et procèdent eux-mêmes aux assassinats ou laissent libre cours à la violence de groupes de bandits armés majoritairement kurdes. De nombreux criminels, regroupés dans ce qui sera connu comme l'« Organisation spéciale », ont été libérés par les autorités à cette fin.
source : wikipedia.fr