FETÖ de Fethullah Gülen, auquel appartenaient, d'apres Ankara, les militaires réfugiés en Grèce, est un « grave problème » pour la Turquie, car ses membres sont infiltres dans « toutes les structures qui forment l'État turc ».
« Cependant, le problème d'extradition relève du droit international….la Grèce, comme la Turquie, préfère ne pas livrer ceux qui y ont demandé l'asile (…). Si la Turquie insiste sur l'extradition de ces militaires, cela risquerait d'aggraver la situation déjà difficile dans les relations entre les deux pays »,
un possible rétablissement de la peine de mort en Turquie découragerait la Grèce de livrer les militaires à Ankara.
« La peine de mort contredit les standards européens et les valeurs universelles (…). De ce fait, il faut accepter le refus grec avec compréhension, compte tenu du fait que les intéressés risquent d'être condamnés à la peine capitale »,
source : Murat Bilhan, vice-president du TASAM