L’AFP peut se tromper…
"Des hackers russes ont piraté un fournisseur d’électricité américain». Tel était le titre de la dépêche , publiée le 31 décembre à 20h26 . Derrière l’intitulé choc, le contenu se fondait en réalité sur un article du Washington Post affirmant que la compagnie d’électricité Burlington Electric avait été victime d’un piratage de la part de hackers russes.
Il s’est avéré que l’article du Washington Post avait dramatisé la situation… Ayant reçu, comme tous les opérateurs fédéraux, une note du Département de la sécurité intérieure des Etats-Unis concernant un malware identifié , la Burlington Electric a vérifie ses ordinateurs : le malveillant logiciel espion etait sur un seul ordinateur portable, «qui n’était pas connecté au réseau»..
Si la rédaction du journal a publié un rectificatif , précisant qu’il n’y avait «aucune preuve» d’un piratage, la nouvelle a eu le temps de parvenir jusqu’à l’agence de presse française AFP qui l'a relaye, sans vérifier l’information. En se rendant compte de son erreur, l’agence de presse a ensuite rectifié l’information.
Cela pose une nouvelle fois le probleme des news diffusees par seulement 4 grosses agences occidentales.
Pour avoir les 2 versions (et plus) d'une meme affaire il faut consulter RT(Russian Television, Sputnik news et d'autres agences . L'Armenie a , elle, une petite agence de presse.
Sources: AFP, Romandie, Washington Post, Robert Adjemian