Le président turc a prévénu que l'anti-américanisme risquait de se développer en Turquie si les USA n'extradaient pas l'opposant turc Fehtullah Gülen.
Bekir Bozdag, ministre de la Justice turque, tout en reconnaissant que « les autorités américaines étudient avec sérieux notre demande d’extradition » a ajouté que « désormais Gülen a perdu son caractère de marionnette, il n’est plus utilisable par les Etats-Unis, ni par un autre pays ».
Les relations entre les deux nations sont compliquées depuis la tentative de putsch qui a fait 273 morts et 2 000 blessés. Des dirigeants turcs ont accusé les Etats-Unis d’avoir soutenu les putschistes tandis que le président Recep Tayyip Erdogan reproche à Washington de « nourrir » et « protéger » Fehtullah Gülen, opposant au président Erdogan.
Elizabeth Trudeau, la porte-parole du département d’Etat américain, a dénoncé une « sorte de théorie du complot, une rhétorique incendiaire absolument inutile ».
On se demande cependant qui aurait le plus à perdre d'une rupture des relations privilégiées, de la Turquie qui reçoit une aide consèquente des USA qui maintient une base à Incirlik.
Sources : porte-paroles